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16 janvier 2021 6 16 /01 /janvier /2021 16:58

Après une année 2020 inédite en raison de la pandémie mondiale de coronavirus, nous avons célébré la nouvelle année dans les circonstances imposées par la gestion de l'épidémie.

Cette année 2020 a été difficile pour tous. Les mesures de lutte contre le coronavirus plongent le monde dans une crise économique et sociale d'une rare violence, les faillites se multiplient, le chômage explose, la pauvreté progresse. Le confinement a des effets désastreux pour le monde de la culture, pour le monde de la restauration, pour les étudiants, et pour beaucoup d'autres. Cette crise mondiale a cristallisé des tendances lourdes dont on voyait les prémisses: numérisation accélérée de l'économie et des relations sociales, recul de l’État de droit au profit des mesures d'urgence, mépris du Parlement, menace sur la laïcité et les services publics.

Le rôle de la Gauche Républicaine et Socialiste n'a donc jamais été aussi important. La République laïque et sociale, émancipatrice des individus et du peuple, subit les attaques d'un gouvernement néolibéral rattrapé par des décennies d'austérité dans l'hôpital public, d'abandon des quartiers populaires et de démission dans l'éducation. Face à l'urgence sociale et environnementale, la gauche apparaît plus divisée que jamais.

En dépit de ce climat guère réjouissant, nous pensons que notre message est plus actuel que jamais. Nous souhaitons bâtir un nouveau Front Populaire pour fédérer la gauche et le mouvement social afin d'améliorer les conditions de vie morales et matérielles des Français. Notre parti est jeune, mais il est en pleine construction et se structure partout en France. Dans le Val-d'Oise, une direction paritaire a été mise en place : Shaïstah Raja (Sarcelles) et Augustin Belloc (Cergy) se chargeront de l'animation du parti dans le département. Les élections municipales nous ont permis de progresser, et nous sommes présents aux conseils municipaux de Bezons, Sarcelles, Courdimanche, Herblay-sur-Seine, Persan et Montmorency.

L'année 2021 sera riche en activité politique : élections départementales et régionales, préparation des élections présidentielles, réponse à la crise économique et sanitaire mondiale, bouleversements géopolitiques, urgence sociale et climatique, lutte contre les violences faites aux femmes. La Gauche Républicaine et Socialiste poursuivra son activité électorale, afin de proposer aux citoyens un programme politique juste et émancipateur. Nous poursuivrons aussi notre travail intellectuel et idéologique, en partenariat avec "Nos Causes Communes". Enfin, nous poursuivrons inlassablement notre travail de fédération des forces populaires et des forces de gauche, pour éviter que la désunion et la division nous empêchent de lutter contre le néolibéralisme au pouvoir.

La Gauche Républicaine et Socialiste du Val d'Oise vous souhaite une excellente année 2021. Nous espérons vous retrouver bien vite.

Vœux de la Gauche Républicaine et Socialiste Val d'Oise pour 2021
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24 décembre 2020 4 24 /12 /décembre /2020 16:07

Voici donc que 26 maires de droite, du Val-d'Oise dont Philippe Rouleau maire d'Herblay, se fédèrent pour dénoncer la loi SRU qui serait, selon eux, inapplicable et de nous expliquer que doter leurs communes de 25% de logements sociaux en 2025 est absolument impossible. Alors nous allons peut-être rétablir certaines choses car tout de même il ne faut trop se moquer du monde.

La loi SRU a été promulguée fin décembre 2000 et cette loi relative à la Solidarité et au Renouvellement Urbains imposait aux communes importantes (+ 1500 habitants en île de France) de disposer d'au moins 20% de logements sociaux. C'était donc il y a exactement 20 ans ... oui oui 20 ans.

En janvier 2013, le taux de logements sociaux est passé à 25% à l'horizon 2025 (loi Duflot) c'était donc il y a 8 ans (à un mois près). Et donc fin 2020, ces messieurs dames Maires nous disent qu'il n'est pas possible d'atteindre un objectif fixé par la loi 8 ans plus tôt.

Ce n'est pas une blague, c'est juste la position traditionnelle de la droite depuis la loi d'origine du gouvernement Jospin. Cette loi n'est pas faite pour ennuyer le monde, elle avait pour objet de facilité la mixité sociale et "mélanger" ménages aisés et modestes. [et limiter aussi la spéculation foncière et immobilière]

Alors si tout le monde avait joué le jeu depuis le départ et continué à le faire nous n'en serions pas là. Le non respect de la loi n'est pas un choix structurel de l'habitat urbain, c'est un choix politique.

En France, sur les 1.152 communes concernées par la loi SRU, 629 ont déjà atteint les 25% de logements sociaux, et 523 pas encore dont 283 n’en sont même pas à la moitié.

Parmi les villes de plus de 100.000 habitants, quatre sont très en retard : Nice, Toulon, Aix-en-Provence et Boulogne-Billancourt ➡️ toutes des villes avec un maire de droite.
Vous avez bien lu, 629 ont atteint l'objectif de la loi ... c'est donc bien qu'il est parfaitement possible et réalisable de respecter les 25% de logements sociaux.

Les 26 "rebelles" valdoisiens feraient mieux de s'interroger sur leurs propres actions à propos du logement social. S'ils n'atteignent pas l'objectif ce n'est pas en raison de la loi mais plutôt par manque de volonté politique et choix d'urbanisation, le logement social n'étant pas l'une de leurs priorités.

(source chiffres Le Monde)
Merci à Jean-François Dupland pour cette démonstration impeccable !

Logement social : La loi SRU n'est inapplicable que pour les égoïstes et les maires de mauvaise volonté !Logement social : La loi SRU n'est inapplicable que pour les égoïstes et les maires de mauvaise volonté !
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9 novembre 2020 1 09 /11 /novembre /2020 15:45
https://www.facebook.com/events/376202470249607/

https://www.facebook.com/events/376202470249607/

Toute la gauche se donne rendez-vous les 21 et 22 novembre en live pour les Universités de la Gauche Républicaine ! Inscrivez-vous ici : https://www.facebook.com/events/376202470249607

Les Universités de la Gauche Républicaine - samedi 21 et dimanche 22 novembre 2020 - inscrivez vous !

Le programme

SAMEDI

10h à 12h

Qu'en est-il aujourd'hui de la promesse républicaine ?

 

La République est un idéal et une promesse adressée à tous. L’émancipation individuelle et collective est-elle en panne ? La résurgence d’exigences identitaires et le retour en fanfare du cléricalisme sont-ils inévitables ? Que peut offrir la République à ceux que la naissance n’a pas placé du côté de la possession des richesses et des savoirs? La République peut elle être convaincante si dans la réalité, l’égalité, la liberté et la fraternité ne progressent pas et si les politiques menées vont à rebours de ses principes?

SAMEDI

12h30 à 14h

L’hôpital en danger

 

Depuis bientôt un an, nous vivons une crise sanitaire inédite par son étendue et ses conséquences. Nous payons le prix de décennies de coupes budgétaires et de marchandisation de la santé public. Quel regard les soignants ont-ils sur cette crise ? Quelles ont été les succès de la mobilisation pour l’hôpital public débutée avant la crise ? Comment reconstruire une politique de la santé qui protège la population et les soignants ?

SAMEDI

15h à 16h30

Science, expertise et démocratie

 

Que ce soit pour traiter des « fake news », de la crise sanitaire ou de l’économie, les médias font plus que jamais appel à des scientifiques et des experts, parfois autoproclamés. Quelle est la réalité de cette expertise et de son indépendance ? Quelle place la méthode scientifique doit-elle occuper dans le débat public ? Comment en France, restaurer un haut niveau de recherche au service du progrès humain ? Comment diffuser des informations vérifiées sans créer de dogme indiscutable ? Comment concilier rigueur de l’analyse scientifique et pluralité des opinions

SAMEDI

17h à 19h

À la conquête du plein emploi

 

Le chômage de masse s’est établi de manière durable en même temps que la France se désindustrialisait. Comment garantir à chacun le droit de vivre de son travail ? Sommes-nous condamnés à généraliser la précarité et la remise en cause du droit du travail pour que chacun ait un emploi ? Reindustrialisation, emplois répondant aux besoins éducatifs et Sociaux, à la transition écologique , évolutions technologiques et réduction du temps de travail permettent ils de réinventer le plein emploi?

DIMANCHE

10h à 11h30

La fracture territoriale

 

Des bonnets rouges aux gilets jaunes, les luttes sociales récentes ont révélé l’ampleur de la fracture territoriale et la gravité du repli des services publics. Métropoles connectées à la mondialisation contre campagnes abandonnées et villes moyennes délaissées. centres-villes gentrifiés contre banlieue précarisée quel est l’état des lieux de ces inégalités de plus en plus visibles ? Face à l’archipellisation de la société, la décentralisation et la différenciation promues par Jean Castex est-elle la solution ? Comment rendre la République, une indivisible et garante de l’égalité ?

DIMANCHE

12h à 13h30

Atelier « Résilience commune » organisé par le pôle jeunesse

 

DIMANCHE

14h à 16h

Reprendre notre destin en main : une grande bifurcation pour la France et l’Europe

 

La mondialisation, la mise en concurrence généralisée et la résignation politique ont privé les Français de choix sur les chemins que prend notre pays, tandis que les libéraux se sont assis sur le référendum de 2005. La logique européenne à l’œuvre depuis Maastricht est de faire l’UE en défaisant la France et les autres Etats-Nations. Comment redonner à la France le contrôle de son destin ? Comment faire vivre la souveraineté du peuple français ? Que faire pour éviter la marginalité et décider nous-mêmes de notre avenir ?

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5 octobre 2020 1 05 /10 /octobre /2020 08:47

Après avoir consulté l’ensemble des formations politiques de gauche et écologistes, constaté les résultats des élections sénatoriales, la GRS appelle au rassemblement le plus large dès le premier tour des élections départementales et régionales.

Les différences programmatiques sur les sujets locaux entre nos formations ne justifient en rien un éparpillement qui mènerait immanquablement à la défaite collective.

Dans cette logique nous appelons le Parti Communiste FrançaisEurope Ecologie-Les VertsGénération.s, le Parti SocialisteLa France InsoumiseLes Radicaux De Gauche, le Parti de GaucheNouvelle DonnePlace PubliqueEnsemble, le Parti Radical de GaucheGénération ÉcologieRépublique & Socialisme et Gauche Démocratique et Sociale à constituer un nouveau front populaire pour répondre aux urgences sociales, écologiques et démocratiques, créer une puissante force de gauche contre le macronisme et ses alliés, contre la droite et pour faire reculer l’extrême droite.

Adopté par le Collectif d’Animation National de la Gauche Républicaine et Socialiste le 28 septembre 2020.

élections départementales et régionales 2021 : déclaration du Collectif d'animation national de la GRS
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Published by Gauche Républicaine & Socialiste 95 - dans Régionales Départementales 2021 gauche
24 août 2020 1 24 /08 /août /2020 22:00

Alors que le gouvernement n'envisage toujours pas de considérer le masque comme un bien indispensable et de première nécessité, alors que son port est nécessaire à la santé publique et qu'il l'imposera à la rentrée aux collégiens, la Gauche Républicaine et Socialiste du Val-d'Oise demande au Conseil départemental du Val-d'Oise de fournir à leurs familles ces masques.

Il s'agit d'une mesure d'égalité républicaine et d'efficacité sanitaire.

Cette mesure n'est pas impossible à mettre en oeuvre, elle est déjà décidée dans d'autres départements d'Île-de-France.

La Gauche Républicaine et Socialiste du Val-d'Oise appelle l'ensemble des élus et des forces de gauche du département à relayer cette exigence. Des kits de masques lavables sont stockés par centaines de milliers dans entreprises françaises qui en avaient début la fabrication ; la Gauche Républicaine et Socialiste exige leur distribution gracieuse aux foyers français et en appelle aux pouvoirs publics pour que les prix des masques jetables soient enfin plafonnés.

Les collégiens du Val-d'Oise doivent recevoir des masques pour la rentrée
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12 août 2020 3 12 /08 /août /2020 16:00

La Gauche Républicaine et Socialiste du Val-d'Oise s'associe à l'appel des partis de gauche valdoisiens condamnant l'accord passé entre le département et la société Huawei.

L'oppression des Ouïghours est un scandale dont nous ne saurions nous rendre complices. Les persécutions n'ont que trop duré.

Huawei : appel des partis de gauche du Val-d'Oise sur l'exploitation des prisonniers Ouïghours
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19 juin 2020 5 19 /06 /juin /2020 16:00

NOUS SOMMES SOCIALISTES et nous aimons Bezons. Nous nous sommes engagés pour notre ville. Dès la campagne du 1er tour des élections municipales, nous avons fait le choix de soutenir Dominique Lesparre. Sa liste est arrivée en tête. Nous sommes plus que jamais convaincus que ce choix est le bon !
Depuis, les autres listes ont commis des tractations lamentables. Nous vous avions prévenus dès décembre qu'il n'y avait rien à attendre de Mme Nessrine Menhaouara ; elle vient à nouveau de le démontrer.
Motivée par ses seules ambitions personnelles, elle a fusionné avec la liste soutenue par le parti de Macron et une partie de la droite. Cette élue sortante qui a soutenu tous les projets municipaux qu'elle dénonce a ainsi vendu ses « convictions » pour tenter d'accéder au pouvoir. Elle n'a pas d'autres motivations et ce sont les Bezonnais.e.s qui en feront les frais.

Pour Bezons nous voulons :
 Une ville de gauche qui porte toujours haut ses valeurs de solidarité : cantine gratuite pour tous, plus de moyens pour le centre d’action sociale, maison des Femmes, moyens aux associations renforcés ;
 Une ville qui continue à se moderniser, où on pourra faire ses courses, se divertir, s’épanouir, faire du sport, boire un verre ou aller au restaurant entre amis ;
 Une ville qui donne sa place à chacun : logement pour tous, privé et social, de qualité, nouvelles crèches, écoles rénovées ;
 Une ville qui rayonne, attirant de nouvelles entreprises, de nouveaux emplois dont pourront bénéficier tous les Bezonnais ;
 Une ville qui poursuit sa transition écologique, avec de nouveaux espaces verts et un parc Bettencourt rénové, de nouvelles pistes cyclables, des bâtiments neufs aux dernières normes écologiques.

LE 28 JUIN 2020, PAS D'HÉSITATION, PAS DE DISPERSION, POUR UNE VILLE SOLIDAIRE, DYNAMIQUE & PLUS VERTE,

VOTONS « AVEC DOMINIQUE LESPARRE, VIVONS BEZONS »

Pierre BORDAS, conseiller municipal et ancien adjoint au maire ; Philippe NGWETTE, ancien adjoint au maire et ancien secrétaire de la section PS de Bezons ; Martin LOLO, adjoint au maire ; Philippe CLOTEAUX, ancien adjoint au maire ; Marie-Christine PASQUET-GRELET, ancienne conseillère municipale ; Farid BERKANE, ancien adjoint au maire ; François MOTAY, ancien conseiller municipal ; Martine COURBEZ, ancienne conseillère municipale ; Patrick BREUNEVAL, ancien conseiller municipal et ancien secrétaire de la section PS de Bezons ; Idriss BROUKSY, ancien conseiller municipal ; Marie-Lucile FAYE, ancienne conseillère municipale ; Luabeya MUTAMBAYGaétan GUIBERT et Yves GRELET, militants socialistes ; Frédéric FARAVEL, ancien membre du conseil national du PS et coordonnateur national adjoint des pôles thématiques de la Gauche Républicaine & Socialiste...

Les instances nationales et départementales de la Gauche Républicaine & Socialiste se joignent également à cet appel.

téléchargez le tracts des socialistes de Bezons pour soutenir la liste de Dominique Lesparre (juin 2020)

Tract des socialistes bezonnais en faveur de la liste "Avec Dominique Lesparre, vivons Bezons" (juin 2020)
Tract des socialistes bezonnais en faveur de la liste "Avec Dominique Lesparre, vivons Bezons" (juin 2020)

Tract des socialistes bezonnais en faveur de la liste "Avec Dominique Lesparre, vivons Bezons" (juin 2020)

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12 juin 2020 5 12 /06 /juin /2020 15:54

Le dimanche 28 juin 2020 se tiendra le second tour des élections municipales. Après deux mois et demi d'écart, et de lutte contre la pandémie de COVID-19 pendant laquelle le Maire de Bezons et son équipe n'ont pas ménagé leur énergie pour soutenir et accompagner les Bezonnais, nous voulons réaffirmer avec force que nous soutenons la liste Avec Dominique Lesparre, Vivons Bezons qu'il conduit.

Nous sommes engagés aux côtés de Dominique Lesparre, Florelle Prio qui mènent une équipe de rassemblement au service de la solidarité, de la justice sociale, du renouveau de la ville et de l'environnement. Une équipe de gauche qui répond aux besoins concrets des Bezonnais.e.s dans laquelle sont engagés nos camarades Frédéric Faravel et Martin Lolo.

Pour Bezons, la liste que nous soutenons propose :

👐🏻 Une ville de gauche qui porte toujours haut ses valeurs de solidarité : cantine gratuite pour tous, plus de moyens pour le centre d’action sociale, maison des Femmes, moyens aux associations renforcés ;

🍻 Une ville qui continue à se moderniser, où on pourra faire ses courses, se divertir, s’épanouir, faire du sport, boire un verre ou aller au restaurant entre amis ;

👨‍👩‍👧‍👦 Une ville qui donne sa place à chacun : logement pour tous, privé et social, de qualité, nouvelles crèches, écoles rénovées ;

🛠🧰 Une ville qui rayonne, attirant de nouvelles entreprises, de nouveaux emplois dont pourront bénéficier tous les Bezonnais ;

🌳 Une ville qui poursuit sa transition écologique, avec de nouveaux espaces verts et un parc Bettencourt rénové, des berges de Seine toujours mieux aménagées, de nouvelles pistes cyclables, des bâtiments neufs aux dernières normes écologiques.

Nous appelons les électeurs du premier tour et tous les abstentionnistes à se mobiliser pour apporter leur voix quel que soit leur vote du premier tour sur la liste Avec Dominique Lesparre, Vivons Bezons. Personne ne doit se laisser abuser par celles et ceux qui se prétendent de gauche mais menacent de faire basculer la ville de Bezons à droite par leur maintien ou en fusionnant avec elle : nous appelons EELV et le Parti Socialiste a désavoué la liste conduite par Nessrine Menhaouara qui a fusionné avec LREM et le centre droit. La preuve est faite, après qu'elle a mené campagne avant le premier tour sur des modes clientéliste et communautariste et dénonçant les réalisations qu'elle a pourtant soutenu durant tout le mandat précédent, que cette candidate n'a aucune conviction, que l'intérêt des Bezonnais.e.s ne l'intéresse pas et qu'elle n'est motivée que par sa seule ambition personnelle. Elle ne mérite pas de représenter la gauche. C'est un danger pour Bezons et ses habitants.

🔴 LE 28 JUIN, PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER !

VOTEZ ET FAITES VOTER POUR

Avec Dominique Lesparre, Vivons Bezons !

La Gauche Républicaine & Socialiste soutient Dominique Lesparre à #Bezons pour le dimanche 28 juin 2020La Gauche Républicaine & Socialiste soutient Dominique Lesparre à #Bezons pour le dimanche 28 juin 2020
La Gauche Républicaine & Socialiste soutient Dominique Lesparre à #Bezons pour le dimanche 28 juin 2020La Gauche Républicaine & Socialiste soutient Dominique Lesparre à #Bezons pour le dimanche 28 juin 2020La Gauche Républicaine & Socialiste soutient Dominique Lesparre à #Bezons pour le dimanche 28 juin 2020
La Gauche Républicaine & Socialiste soutient Dominique Lesparre à #Bezons pour le dimanche 28 juin 2020La Gauche Républicaine & Socialiste soutient Dominique Lesparre à #Bezons pour le dimanche 28 juin 2020La Gauche Républicaine & Socialiste soutient Dominique Lesparre à #Bezons pour le dimanche 28 juin 2020
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9 juin 2020 2 09 /06 /juin /2020 16:52
Il n’y a plus de véritable politique de l’emploi en France.

Celle-ci se confond depuis maintenant de nombreuses années avec l’idée simpliste qu’il suffirait de baisser les coûts de production pour que le taux de chômage diminue. On assiste ébahi à un empilement de mesures visant à réduire le « coût » du travail (CICE, Pacte de responsabilité etc.) sans que cela ait le moindre effet pérenne sur le marché de l’emploi.

Cette non-politique a en revanche des conséquences directes et franchement absurdes sur notre appareil productif : multiplication des plans de réductions des effectifs, recours excessifs à la sous-traitance, développement d’emplois atypiques favorisant la précarité (CDD, interim, etc.).

Plutôt que de continuer dans cette voie la crise actuelle nous fournit l’opportunité d’entamer une bifurcation digne de ce nom, de rompre avec l’idée malsaine et faussée selon laquelle le travail est un coût qu’il faut baisser.

Rappelons-le, le travail n’est ni un coût ni une marchandise comme les autres.

Il est un investissement et constitue, au même titre que la monnaie, l’une des conditions indispensables de l’échange économique. Parler du coût du travail a donc aussi peu de sens que de parler du coût de la monnaie et est révélateur du renversement sémantique à l’œuvre depuis 30 ans qui vise à culpabiliser les travailleurs.

Leur précarisation croissante n’a par ailleurs jamais été une solution au chômage de masse. Au lieu de favoriser l’émergence d’un cercle vertueux dans lequel l’efficacité économique serait directement corrélée à la stabilité de l’emploi et à une revalorisation des salaires, les partisans de la « flexisécurité » pratiquent la dynamique inverse et créent de véritables trappes à pauvreté desquelles il sera particulièrement complexe d’extraire les travailleurs précarisés.

L’enjeu est donc de taille : il ne s’agit rien de moins que de construire une nouvelle stratégie économique orientée vers une véritable transition sociale et écologique dont les deux piliers seraient l’investissement dans des emplois de qualité et la réduction du temps de travail.

Contrairement donc à l’idéologie libérale, la baisse d’un prétendu « coût » du travail ne constitue pas un levier d’action adéquat. Une politique de l’emploi digne de ce nom ne pourra jamais se contenter d’une telle chimère ; elle doit se construire sur une série d’instruments allant de la politique industrielle au marché du travail en passant par l’éducation et la formation professionnelle. Et tous ces instruments doivent être animés par un objectif partagé : celui d’un appareil productif qui valorise des emplois plus qualifiés et de meilleure qualité.

L’urgence sociale et écologique nous force à tourner la page d’un hyperproductivisme low-cost qui ne survit que par la compression des coûts et la précarisation des travailleurs. La crise sanitaire du Covid-19 a d’ailleurs fait rejaillir le problème fondamental de l’utilité sociale des emplois :

Comment ne pas s’insurger devant le traitement réservé à celles et ceux qui ont fait tourner le pays pendant ces deux derniers mois (personnels hospitaliers, ouvriers du bâtiment, travailleurs des services publics, conducteurs de métros et de bus etc…) ?

La question de la répartition du travail se pose également avec une intensité croissante.

Révolution numérique et persistance du chômage nous mettent face au défi de trouver une configuration du marché de l’emploi qui ne soit excluante pour personne. Le risque d’une société à deux vitesses où cohabiteraient des citoyens intégrés par le travail et d’autres vivant à sa marge existe bel et bien et montre l’impérieuse nécessité de relancer une dynamique d’aménagement et de réduction du temps de travail.

Faire le pari de l’emploi c’est également viser sa juste répartition :

Le passage au 39h a entraîné la création de 145 000 emplois sur trois ans, avec les 35h il s’agit de 350 000 sur quatre ans. Certes la réduction du temps de travail n’est pas une fin en soi, elle doit s’accompagner d’une réflexion plus large sur la place du travail dans notre société, il n’en reste pas moins qu’elle constitue une politique de l’emploi redoutablement efficace quand elle est bien menée.

Face à la faillite sociale, économique et écologique du néolibéralisme il est encore temps d’engager nos politiques de l’emploi vers un futur plus souhaitable et soutenable, vers une vision qualitative de la production économique qui soit respectueuse des travailleurs et de l’environnement.

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9 juin 2020 2 09 /06 /juin /2020 11:48

Ça y est, Ils ont tout compris !

Après 3 mois de résistance face au virus, au bout d’un engagement et d’un épuisement total, les soignants sont entendus et récompensés.
Le gouvernement autorise le don d’une journée de congé pour les soignants.
Si on ajoute les médailles et les primes inégalement distribuées, on ne voit vraiment pas ce qu’ils leurs faut de plus !
Voici en quelques mots l’intégralité de la vision politique de la santé du gouvernement.

Et pourquoi pas un tirage spécial du LOTO, ou alors la vente de timbres à l’effigie de l’hôpital ou l’édition d’un guide pratique pour ne pas tomber malade et ne pas surcharger les lits hospitaliers et ainsi permettre la rentabilité de la santé. « soyez responsables, ne vous soignez pas ! »

Parce que pour ce gouvernement, la santé n’est qu’un problème de rentabilité !

L’appel à manifester le 16 juin est légitime, démocratique et responsable.

Légitime, parce que porté par un combat qui dure depuis de nombreux mois, suivi par une majorité de professionnels de la santé, en détresse et en situation de maltraitance institutionnelle et soutenu par la population.

Démocratique, parce que dans une période où les lois d’urgence confinent la représentation nationale, seule la voix de la rue peut se faire entendre.

Responsable, parce que la crise sanitaire que nous traversons n’a été gérée que par le dévouement et l’inventivité des soignants et de tous ceux qui sont désormais connus sous l’appellation des premiers de corvée pendant que le gouvernement continuait ses mensonges au sujet des masques et des tests.

La réponse du gouvernement à cet appel à manifester est portée par ses préfets : Interdiction de manifester !

Il n’y a rien de plus anticonstitutionnel que cette réponse autoritaire et nous ne pouvons nous y résoudre. 

Parce que la santé ne peut se jouer à la loterie, parce que les soignants ne veulent pas la charité mais la solidarité de tous, parce que nos vies valent mieux que leurs profits, la Gauche Républicaine et Socialiste propose aux Français, plutôt que de donner un jour de congé aux soignants, de poser une RTT le 16 juin et de venir manifester aux côtés des professionnels de la santé pour enfin acter que la santé est un bien commun et que l’hôpital public en est son instrument.

Le 16 juin, en responsabilité, et en respectant les gestes barrières, nous devons faire corps solidaire pour sauver l’hôpital et lutter contre le virus de la financiarisation de la santé. 

La Gauche Républicaine et Socialiste appelle toutes celles et tous ceux qui ont applaudi les soignants le soir à leur fenêtre pendant le confinement à rejoindre les manifestations dans la rue le 16 juin aux côtés des soignants.

Le 16 juin, manifestons avec les Soignants !
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