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15 avril 2020 3 15 /04 /avril /2020 15:04
Contribuez sur "Ne les laissons plus faire !"

La pandémie est toujours là, mais il n’est pas question de laisser nos gouvernants confisquer l’invention du « monde d’après » ; ils feraient tout pour enterrer l’idée d’une alternative réelle au monde d'avant.

« Ne les laissons plus faire ! » est un outil à votre disposition pour inventer ensemble l’Après :

https://www.facebook.com/Neleslaissonsplusfaire/

Vous souhaitez contribuer : Rien de plus simple, il vous suffit d'écrire sur la messagerie de la page, ou d'y joindre un document, un enregistrement ou de courtes videos (3-4 min) ou des textes : ces textes et ces vidéos seront publiées sur la page (si vous envoyez un texte ou un enregistrement audio, vous pouvez aussi envoyer votre photo pour qu'elle soit publiée avec...).

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12 avril 2020 7 12 /04 /avril /2020 07:00
le siège de la Commission européenne à Bruxelles

le siège de la Commission européenne à Bruxelles

La communication officielle se félicite bruyamment d’une inflexion politique, résidant dans la mobilisation de crédits budgétaires nouveaux au niveau européen pour lutter contre la crise sanitaire et économique.

Eurogroupe : la solidarité européenne toujours confinée - Emmanuel Maurel

Les Etats « égoïstes » (Allemagne, Pays-Bas, Autriche et Finlande) ont admis l’idée que face à cette crise, une réponse « mutualisée » était possible, au-delà des mesures strictement nationales prises depuis l’entrée en confinement. L’appui européen de 100 milliards aux programmes de mise au chômage partiel soulagera les Etats-membres obligés d’y recourir malgré leur fragilité financière. On pense notamment à l’Espagne et l’Italie, mais aussi à la France, dont les presque 7 millions de chômeurs partiels pourraient coûter 30 milliards à ses finances publiques.

La mise au pot de 25 milliards de fonds de la Banque Européenne d’Investissement, destinés à garantir 200 milliards de prêts des entreprises, participe de la même idée et illustre elle aussi la symbolique politique de l’accord trouvé par les Ministres des Finances de la zone euro. Mais tout n’est pas que symbole. Pour être efficace, une idée doit s’appuyer sur un minimum de substance matérielle.

Or l’addition de 540 milliards mis à disposition des Etats est très éloignée de la réalité de la crise économique – et donc budgétaire – qu’ils affronteront en 2020 et les années suivantes. Tout cumulé, les trois volets de l’accord, soutien au chômage partiel, soutien aux entreprises et soutien aux Etats via le recours facilité au Mécanisme Européen de Stabilité (240 milliards d’euros maximum, alors que le MES peut en mobiliser 410), représentent environ 3% du PIB européen. Au vu des premières prévisions de récession – et donc de pertes de recettes fiscales et sociales – le compte n’y est pas, c’est un euphémisme.

Certes, la Banque Centrale Européenne fera le nécessaire pour soulager le fardeau des dettes publiques induites par la crise. Mais contrairement à la Banque Centrale d’Angleterre, qui, elle, ne s’embarrasse plus des dogmes monétaristes, la BCE ne souscrira pas directement aux émissions d’emprunts des Etats. Elle agira en « deuxième rideau », après que ceux-ci auront placé, avec plus ou moins de succès, leurs emprunts sur le marché financier. Or des grands pays de la zone euro comme l’Espagne et surtout l’Italie, vont devoir consentir dans les mois qui viennent des primes de risques importantes, sous la forme de taux d’intérêts élevés, en échange de ces plusieurs dizaines voire plusieurs centaines de milliards d’emprunts supplémentaires.

C’est précisément en raison de ce risque que l’idée cheminait de mobiliser le Mécanisme Européen de Stabilité sans les conditions draconiennes (austérité, privatisations et « réformes structurelles ») qui furent infligées à la Grèce. Mais premièrement, les 240 milliards du MES convenus hier soir ne seront attribués qu’à raison d’un plafond de 2% du PIB chacun. Pour l’Italie, cela ne représenterait qu’un droit de tirage de 40 milliards. Cet argent sera remboursable à longue échéance (on parle de 30 ans) et à taux bas (de l’ordre de 0,5%, soit nettement moins que les taux italiens actuels, de 1,6%), ce qui est bien.

Mais si la récession frappe les Etats à proportion de la dureté et de la longueur de leur confinement, et s’aggrave à proportion du blocage de l’économie mondiale, l’Italie aura besoin d’énormément plus que 40 milliards. Si elle doit solder un déficit public de 10% du PIB, il lui en faudra 200. Soit plus de 160 milliards à trouver sur les marchés obligataires, de la part d’un Etat déjà endetté à 140% de son PIB. L’ouverture du Mécanisme Européen de Stabilité est donc aussi symbolique qu’insuffisante, d’autant que le bât blesse non seulement sur les quantités, mais aussi sur les conditionnalités.

Eurogroupe : la solidarité européenne toujours confinée - Emmanuel Maurel

Selon les Pays-Bas, l’accès inconditionnel au MES n’est réservé qu’au financement des dépenses de santé en relation avec le Covid19. Selon l’Italie, cet accès est inconditionnel pour toute dépense liée à la crise, y compris d’ordre économique et social. Il reviendra aux chefs d’Etat et de gouvernement d’arrêter une position claire sur ce point extrêmement sensible. A cette heure, il semble que la lecture néerlandaise soit, hélas, la plus fidèle au texte. Certains voudraient détruire la zone euro, et donc le tas d’or sur lequel ils sont assis, qu’ils ne s’y prendraient pas autrement.

Imagine-t-on un seul instant le gouvernement italien ou espagnol se soumettre aux mêmes humiliations économiques et sociales que celles signées par la Grèce en 2015, alors que cette crise n’est littéralement la faute de personne ? Quel genre de cruauté faut-il à des décideurs, pour ne serait-ce qu’envisager de saigner à blanc un peuple traumatisé par une tragédie sanitaire de plusieurs dizaines de milliers de morts, doublée d’une crise économique de plusieurs millions de chômeurs ? Si le Pacte de Stabilité et ses diktats austéritaires permanents ont été mis sous cloche fin mars, aucune raison valable ne justifie de conserver en avril les potions amères du Mécanisme Européen de Stabilité. Toutes ces normes (de déficits, de dette, de réformes néolibérales forcées) n’ont plus la moindre valeur. Au Royaume-Uni, dirigés par les Conservateurs, la planche à billets tourne à plein régime. Aux Etats-Unis, dirigés par les Républicains, le Congrès a voté 2000 milliards de dollars de relance budgétaire. Le monde de la CDU et de ses satellites hollandais et autrichien n’existe plus. Face à cette crise, il faut se libérer des saintes écritures maastrichiennes et frapper vite et fort.

Le communiqué final précise bien qu’il faudra « travailler un dispositif de rétablissement économique » (les fameux « euro », puis « corona », à présent « recovery bonds »). Bruno Le Maire l’a estimé à 500 milliards supplémentaires, mais à ce stade c’est un Nein catégorique de la part des Allemands et des Néerlandais. On ne peut que parier sur un retour au réel des « égoïstes », lorsque leur machine exportatrice et ses excédents faramineux seront détruits par l’appauvrissement de leurs partenaires commerciaux. La gestion politique de la crise économique à venir ressemble pour l’instant à s’y méprendre à la gestion politique de la crise sanitaire : graduelle, lente et imprévoyante. Les mêmes causes auront à n’en pas douter les mêmes conséquences.

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11 avril 2020 6 11 /04 /avril /2020 10:18

Par Jean-Baptiste Soufron, avocat associé au cabinet FWPA, ancien Secrétaire général du Conseil national du numérique — 10 avril 2020 à 15:48

L’application StopCovid n'est pas une réponse au virus mais une démarche idéologique destinée à limiter les libertés des personnes. Il faut s'opposer à ce projet qui ne sera ni efficace, ni sans danger.

Le «contact tracking» ou la généralisation du bracelet électronique pour les citoyens - Libération, 10 avril 2020

Tribune. L’outil de tracking proposé par le gouvernement n’est ni efficace, ni sans danger. Et surtout, loin de se contenter de menacer la vie privée, ce n’est ni plus ni moins qu’une forme de bracelet électronique généralisée et donc la mise en détention globale de tous les Français qui est aujourd’hui plébiscitée par le gouvernement, et ce, alors même qu’il s’agit en réalité de palier à ses propres carences dans la préparation et la gestion de l’épidémie.

Comme le savent les personnes qui utilisent des casques connectés ou qui essaient de payer leur taxi en carte bleue, l’utilisation de la technologie Bluetooth est extrêmement complexe et soumise à de nombreux et fréquents ratés. Le choix de l’utilisation d’un smartphone écarte immédiatement 13 millions de Français qui n’en possèdent pas – notamment les enfants et les personnes âgées. Quant au développement et à la maintenance d’une application de ce type, alors même que son efficacité sera extrêmement limitée, on ne peut souhaiter que du courage à l’équipe qui devra développer dans un temps record un logiciel capable de fonctionner sur les milliers de modèles de smartphones différents existant en France avec toutes leurs spécificités qui peuvent poser problème au-delà du fait qu’ils soient iOS ou Android, d’assurer le suivi des pannes, des mauvaises installations, des spécificités matérielles.

Le souvenir de l’échec cuisant de Système d’alerte et d’informations aux populations (SAIP) devrait servir de leçon. Reprenant elle aussi des technologies compliquées à mettre en œuvre, cette application qui devait prévenir les Français en cas d’alerte terroriste n’a jamais réellement fonctionné, accumulant les bugs et les erreurs d’utilisation.

Reste encore le renversement de cadre rhétorique qui serait impacté par la mise en œuvre de ce bracelet virtuel de tracking. En effet, si tous s’accordent aujourd’hui pour critiquer à différents degrés la politique de crise du gouvernement, celui-ci s’est régulièrement défendu en faisant peser la responsabilité de l’épidémie sur les citoyens eux-mêmes. Les Français se sont vus reprocher d’être allé se promener dans les parcs alors qu’on leur demandait le même jour d’aller voter, d’avoir créé la panique en cherchant à se procurer des masques alors qu’il faudrait aujourd’hui les rendre obligatoires, etc.

Quand l’exécutif s’extrait de sa responsabilité

De la même façon, une application de ce type permettra aisément à l’exécutif de s’extraire de sa responsabilité en la transférant sur les citoyens qui auront trop peu ou mal utilisé l’application. En réalité, il importe peu que son installation soit volontaire et qu’elle soit accompagnée de quelque comité éthique que ce soit. Le consentement n’est pas un sésame pour toutes les atteintes aux libertés, et ce encore moins quand il est contraint par la peur de l’épidémie, ou par la coercition directe ou indirecte à travers des sanctions plus ou moins informelles – pense-t-on par exemple à la possibilité que l’application soit imposée aux salariés par des employeurs ou à des étudiants par leurs établissements d’enseignement ?

Quel que soit l’emballage numérique du projet, il ne s’agit ni plus ou moins que d’imposer aux Français ce qui s’apparente en fait à une forme alternative de privation de liberté. A cet égard, et au vu de l’opposition qu’il suscite, il convient d’ajouter que la possibilité de voir aboutir le projet dans les délais impartis semble particulièrement difficile puisque s’agissant d’une forme de détention limitant la liberté d’aller et venir des citoyens, un texte de loi serait nécessaire – de même que pour imposer cette application aux stores des plateformes.

Mais de toute façon, il est inutile de prétendre que cette solution n’aurait qu’une vocation exceptionnelle et qu’elle serait limitée à la période de la crise. D’une part, nul ne sait combien de temps durera la crise sanitaire que nous traversons aujourd’hui. D’autre part, il faut savoir se souvenir que ce projet s’inscrit en fait dans une continuité de projets de tracking élaborés par le gouvernement, notamment en ce qui concerne la reconnaissance faciale – lesquels soulevaient déjà les mêmes questions, à la fois techniques, morales et sociétales.

Autrement dit, le projet de bracelet électronique virtuel que représente l’application StopCovid n’est pas une réponse au Covid-19 : c’est une démarche idéologique destinée à limiter les libertés des personnes selon une logique reposant à la fois sur la culpabilisation méritocratique des individus, et sur le fantasme d’une technologie permettant de les contraindre par la norme, la surveillance et la sanction. Or, dans une période de crise, le rôle du gouvernement devrait être de préserver la dignité de la personne humaine, de fournir des masques, des médicaments, d’assurer la logistique de la crise, pas de profiter de la situation pour mettre en œuvre des idées qui étaient rejetées jusqu’alors. C’est de cette façon et avec les mêmes méthodes que les Etats-Unis ont mis en œuvre après le 11 septembre 2001 le dispositif de surveillance qui a finalement été révélé et dénoncé par Edward Snowden en 2013.

C’est pourquoi il faut s’opposer absolument à ce projet quel que soit le gouvernement qui le promeut et quelles qu’en soient les garanties. S’il est utile, de nombreuses entreprises ou associations seront prêtes à développer avec plus d’efficacité des solutions fonctionnelles, utilisant des standards ouverts, un code source mis à disposition sous forme de logiciel libre, et avec des niveaux de garantie qui les mettront à la portée des réclamations des citoyens si c’était nécessaire. S’il n’est pas utile, ce n’est pas seulement les garanties offertes par le règlement général sur la protection des données (RGPD) qui sont menacées, c’est la première phrase de l’article premier de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen qui déclare solennellement : «Les individus naissent libres et égaux en droit.» Et puisqu’il est à la mode de prendre des analogies guerrières et de citer Clemenceau, c’était lui qui rappelait dans son discours de guerre de 1918 : «Notre devoir est de faire la guerre en maintenant les droits du citoyen, en sauvegardant non pas la liberté, mais toutes les libertés

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10 avril 2020 5 10 /04 /avril /2020 15:03

Le 23 mars dernier, le Parlement a - dans des conditions exceptionnelles de présence et d'urgence - a autorisé le gouvernement d'Edouard Philippe à légiférer par ordonnances pour faire face à la situation dramatique et inédite créée par la pandémie de CoVid-19 et ses conséquences notamment en raison du confinement.

Plusieurs groupes parlementaires - LFI et GDR à l'Assemblée nationale, CRCE au Sénat - ont voté contre cette habilitation (les groupes socialistes dans les deux chambres ont en grande majorité choisi l'abstention) car les champs couverts par ces ordonnances étaient extrêmement larges, indiquant souvent des orientations injustifiées et injustes, et pourtant oubliant des chantiers essentiels (comme le financement de l'hôpital public ou la réorientation de la production vers des biens essentiels à la période).

La Gauche Républicaine & Socialiste a mis en place un groupe de travail (dans lequel ont participé plusieurs camarades valdoisiens) pour décrypter les ordonnances rédigées par le gouvernement conformément à la loi d'urgence du 23 mars 2020. Ce travail a confirmé l'analyse de la loi d'urgence du 23 mars.

Evidemment, l'essentiel des mesures prises sont importantes et nécessaires ; la situation exceptionnelle nécessitait de prendre des mesures exceptionnelles pour y faire face. Mais à bien des égards, les mesures prises dans certains domaines sont disproportionnées ou injustifiées. Je pense évidemment à celles concernant le code du travail : elles ont été largement dénoncées à l'avance notamment sur les jours de congés, les RTT et les récupérations. La dérogation donnée à l'employeur d'imposer leurs congés aux salariés n'est soumise que pour la première catégorie à la nécessité d'un accord d'entreprise (dont se demande dans quelles conditions il serait négocié). Mais malgré le caractère excessif, ces mesures sont bornées dans le temps bien que courant jusqu'à une date extrêmement tardive : le 31 décembre 2020. Il est plus inquiétant de voir qu'on organise l'incapacité de la médecine du travail à vérifier la réalité des conditions d'hygiène et sécurité des salariés restés en première ligne, au prétexte de les concentrer sur le dépistage du CoVid-19 ; si on ajoute à cela la situation dégradée que connaît depuis longtemps l'inspection du travail, il y a là un véritable soucis durable pour éviter que des situations de travail dégradées soient prévenues, lesquelles pourraient à la fois épuiser les salariés et ne pas empêcher la propagation du virus dans des secteurs économiques essentiels. Alors que pourtant dans cette période il aurait fallu plus que jamais protéger les salariés, parce qu'on n'a jamais eu autant besoin de ceux qui sont en première ligne.

Nous sommes également particulièrement inquiets des conséquences de "l'adaptation" des règles de la procédure pénale et des procédures civiles : les conséquences en matière de gardes à vue, de liberté, de droit de la famille, me paraissent disproportionnées et je rejoins le syndicat de la magistrature dans sa crainte qu'une application sur une aussi longue période risque de contaminer peu à peu le droit commun... d'autant que le système DATAJUST créant un algorithmes de détermination des indemnisations pour préjudice corporel rentre en application dans la même période, ce qui ne peut que renforcer les risques en termes de mise en cause de collégialité de la délibération, des droits de la défense ou d'individualisation des peines et situation.

Enfin, une dernière remarque concernant des mesures qui me paraissent traduire dans des domaines très différents soit une déconnexion avec la réalité de terrain, soit un mépris social pour les destinataires de ces mesures. La création d'un fonds de solidarité pour les PME ou la prolongation des droits sociaux étaient l'une comme l'autre des mesures nécessaires ou attendues mais - outre le fait que le fonds de solidarité paraît sous-dimensionné et exonère trop facilement la responsabilité des compagnies d'assurance (qui ne sont mis à contribution qu'à hauteur de 200M€), les procédures de mise en oeuvre ou de sortie des dispositifs de prolongation de droits sociaux avec les difficultés inhérentes au public concerné sont souvent complexe et mal pensées ; elles risquent de donner après coup à des contrôles et des recouvrements car il ne s'agit en réalité que d'avances.

Bref, ce ne sont que quelques exemples issus des 34 ordonnances qui font l'objet de ce décryptage. Il conviendra désormais d'être vigilants sur les conséquence de leur mise en oeuvre durant l'état d'urgence sanitaire, durant la période de transition qui suivra et enfin lorsqu'il faudra s'assurer qu'elles seront bien caduques une fois cette crise passée.

Pour accéder aux différentes notes nous vous invitons à cliquer sur l'image ci-dessous...

Décryptage des ordonnances COVID-19 par la "Gauche Républicaine et Socialiste"
Décryptage des ordonnances COVID-19 par la GRS
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12 mars 2020 4 12 /03 /mars /2020 09:12
LE CORONAVIRUS ET LA BATAILLE CULTURELLE

Les places financières mondiales se sont effondrées en ce début mars. Une telle violence des baisses d’indices, de l’ordre de 20% en quelques séances, n’avait plus été observée depuis le krach de 2008. Plusieurs facteurs se sont conjugués pour aboutir à ce désastre : des anticipations de croissance moroses, l’arrêt de l’activité en Chine pour cause de coronavirus et un vif désaccord entre Saoudiens et Russes sur la production de pétrole.

Chronologiquement, c’est ce dernier facteur qui a précipité la chute. L’Arabie Saoudite était plutôt encline à réduire la production et soutenir ainsi les cours du baril. La Russie se disait pour sa part qu’un baril durablement sous les 40 dollars pourrait détruire l’industrie américaine du pétrole de schiste (dont le seuil de rentabilité se situe au-delà des 50 dollars). C’est le point de vue de cette dernière qui a finalement prévalu. Mais les cours du pétrole étaient déjà bas, reflétant la faiblesse de l’économie réelle, dès avant l’impact du coronavirus. La gestion de la maladie par la Chine n’a fait qu’aggraver une situation latente de surproduction – et donc de survalorisation des cours de bourse.

A présent, on ne peut que redouter les effets dévastateurs de la crise financière sur la sphère productive. Les banques vont essuyer des pertes colossales et réduire encore davantage l’accès des entreprises au crédit (investissements et surtout trésorerie). De l’autre côté, le coronavirus entraîne non seulement des ruptures d’approvisionnement mais aussi des reports voire des annulations pures et simples d’événements, de transports, de voyages touristiques et professionnels, etc. Ce premier trimestre 2020 subit donc à la fois un choc d’offre et un choc de demande. Tout (en tout cas beaucoup) dépend maintenant de la vitesse de récupération de la Chine, atelier du monde.

Si l’Empire du Milieu se remet en marche d’ici quelques semaines, peut-être que l’économie repartira. Mais ça n’est qu’un « peut-être » car pour de très nombreuses entreprises et secteurs d’activité, « quelques semaines » veut dire une éternité. Faute de clients, de pièces détachées et de crédit, des milliers d’entreprises pourraient avoir entretemps déposé leur bilan.

Mis à part les mesures conjoncturelles que prendront les gouvernements pour atténuer ces chocs (inondation de liquidités sur les marchés, dégrèvements fiscaux et sociaux, voire même des relances budgétaires), la grande question que pose évidemment cette crise est celle de notre dépendance matérielle à la Chine. La consommation mondiale et notamment occidentale, s’appuie sur une production dont la chaîne de valeur remonte presque toujours 

là-bas. Hormis quelques niches de type armement ou centrales nucléaires, toute notre industrie contient du Made in China. Si la Chine s’effondre, nous ne pouvons plus produire de voitures, d’avions, d’appareils électroniques, de machines, de médicaments, ni même de vêtements ou de maisons.

C’est si vrai que l’effet le plus catalyseur, intellectuellement, du coronavirus a été de convertir des amoureux de la mondialisation heureuse comme Thierry Breton ou Bruno Le Maire aux vertus de la souveraineté économique. C’est à peine s’il faut se pincer, pour être sûrs de bien les entendre expliquer aujourd’hui le contraire de ce qu’ils nous infligeaient hier. Ils prononcent le mot « relocalisation ». Ils ne font plus des sauts de dix mètres sur leur chaise lorsqu’on leur suggère que le concept de « démondialisation » n’est pas si stupide, ni soviétique, ni vénézuélien que tous les idéologues néolibéraux nous l’enseignaient jusqu’il y a deux mois. On commence à se dire que passer des accords de libre-échange avec l’Australie pour lui acheter du bœuf ou la Nouvelle-Zélande pour lui acheter du lait, n’est pas forcément d’une rationalité économique évidente.

Même l’Union européenne bruisse de ces réflexions sacrilèges – lesquelles ne sont certes pas encore parvenues au cerveau du Commissaire au Commerce international (ce qui s’explique sans doute par la lenteur des influx nerveux chez les dinosaures). Même l’Allemagne (!!!!) convient que la règle d’or budgétaire est un peu trop rigide.

Nous assistons donc aux prémices d’une victoire culturelle. Les faits nous donnent raison. La tension extrême dans laquelle se déploient les flux économiques et financiers mondiaux est en train de se rompre, nous laissant momentanément à poil, et honteux – par exemple de devoir compter sur la Chine pour fournir l’Italie en appareils de réanimation médicale, ou Sanofi en principes actifs médicamenteux.

Tout cela, toutes ces innombrables choses qui nous permettent de vivre dans un confort à peine imaginable pour les humains d’il y a un siècle et demi, nous pouvons le produire nous-mêmes, chez nous. Sans supprimer la mondialisation, nous pouvons et nous devons rapatrier des industries et les compétences, les savoir-faire et les salaires qui vont avec. Le coronavirus vient de nous montrer que la démondialisation n’est pas qu’une question idéologique, ni même principalement sociale; c’est une question de survie.

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26 février 2020 3 26 /02 /février /2020 10:26

Vous retrouverez ici les premières vidéos de campagne des candidats de la Gauche Républicaine & Socialiste dans le Val-d'Oise.

Le lancement de campagne de "L'avenir ensemble" à Montmorency, avec Adélaïde Piazzi, conseillère municipale et avocate, et Hélène Bonnet, militante associative.

La présentation des propositions phares de la liste "Avec Dominique Lesparre, vivons Bezons", où nos camarades Frédéric Faravel, coordonnateur national adjoint des pôles thématiques de la GRS, et Martin Lolo, adjoint au Maire...

La présentation de la liste "Herblay, écologique et solidaire", conduite par notre camarade Jean-François Dupland, qui rassemble toutes les forces de gauche et écologistes.

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19 décembre 2019 4 19 /12 /décembre /2019 21:15
SOCIALISTES, NOUS AIMONS BEZONS ET NOUS CHOISISSONS DOMINIQUE LESPARRE

Nous sommes socialistes de cœur et nous aimons Bezons. Nous lui avons apporté notre engagement et nous voulons continuer d’agir pour que notre ville porte nos valeurs et nos espérances, au service des Bezonnaises et des Bezonnais, lors des prochaines élections municipales.

Aujourd’hui, notre ville évolue sans renier son histoire et en offrant la promesse d’une meilleure qualité de vie. Aujourd’hui, notre ville se bat pour l'emploi, le dynamisme économique, l’éducation et le logement pour tous, contre l'habitat indigne. Elle agit pour développer de nouveaux services et commerces, de nouvelles activités culturelles, sportives et de loisirs.

Depuis plusieurs années, en France, solidarités et services publics sont mis à mal. Les attaques contre notre modèle social et républicain ont atteint un niveau invraisemblable depuis l’élection d’Emmanuel MACRON à la Présidence de la République.

Face à cette situation nationale, les équipes municipales successives de notre ville ont toujours été un rempart et une protection (cuisine centrale, centre de santé, centres sociaux, etc.).

Nous sommes profondément convaincus que l'action de notre maire, Dominique LESPARRE, est un atout et que le rassemblement de la gauche et des progressistes, dont il a toujours été l’artisan, est indispensable pour poursuivre cette action.

Nous avons donc été consternés, mais pas étonnés, que des élus « étiquetés PS » (dont certains ont, par opportunisme, pris tout récemment l’étiquette écolo : EELV ou Génération Écologie) avec à leur tête Nessrine MENHAOUARA, pourtant adjointe de Dominique LESPARRE, aient décidé de rompre notre union.

De 2014 à aujourd'hui, les élus PS ont voté tous les budgets permettant les transformations en cours. Rien ne justifie qu'ils critiquent désormais ainsi tout ce qui a été entrepris, sinon les ambitions personnelles de Mme MENHAOUARA.

C’est irresponsable et dangereux car cela met notre ville à la merci de la droite, quand le pays subit déjà les agressions d’Emmanuel MACRON.

ENSEMBLE, NOUS CHOISISSONS EN SOCIALISTES LE RASSEMBLEMENT DE LA GAUCHE & DES PROGRESSISTES, AVEC DOMINIQUE LESPARRE, POUR UNE VILLE SOLIDAIRE, CITOYENNE & ÉCOLOGIQUE

Pierre BORDAS, conseiller municipal et ancien adjoint au maire ; Philippe NGWETTE, ancien adjoint au maire et ancien secrétaire de la section PS de Bezons ; Martin LOLO, adjoint au maire ; Philippe CLOTEAUX, ancien adjoint au maire ; Marie-Christine PASQUET-GRELET, ancienne conseillère municipale ; Farid BERKANE, ancien adjoint au maire ; François MOTAY, ancien conseiller municipal ; Martine COURBEZ, ancienne conseillère municipale ; Patrick BREUNEVAL, ancien conseiller municipal et ancien secrétaire de la section PS de Bezons ; Idriss BROUKSY, ancien conseiller municipal ; Marie-Lucile FAYE, ancienne conseillère municipale ; Luabeya MUTAMBAY, Gaétan GUIBERT et Yves GRELET, militants socialistes ; Frédéric FARAVEL, ancien membre du conseil national du PS et coordonnateur national adjoint des pôles thématiques de la Gauche Républicaine & Socialiste...

La Gauche Républicaine & Socialiste du Val-d'Oise s'associe pleinement à cet appel.

 

Télécharger au format PDF le tract des socialistes de Bezons pour le rassemblement de la gauche avec Dominique Lesparre

tract des socialistes de Bezons pour le rassemblement de la gauche avec Dominique Lesparre

tract des socialistes de Bezons pour le rassemblement de la gauche avec Dominique Lesparre

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8 décembre 2019 7 08 /12 /décembre /2019 13:16
Droit dans ses bottes, Édouard Philippe maintient et accélère le calendrier de la réforme des retraites : le bras-de-fer est engagé

Alors que le gouvernement devait s’exprimer au plus tôt sur le projet de réforme des retraites en milieu de semaine prochaine, celui-ci a été contraint par la très forte journée de grève du 5 décembre et par sa poursuite dans certains secteurs, notamment des transports, de prendre la parole dès aujourd’hui.

Les salarié.e.s du public comme du privé ont en effet été massivement en grève hier, avec des taux de grévistes avoisinant les 45 % dans la seule Fonction publique d’État, 61,4 % à la SNCF, 43,9 % à EDF et plus de 70 % chez les enseignant.e.s, pour ne citer qu’elles et eux. Par ailleurs, la manifestation d’hier a réuni plus de 1 500 000 personnes dans toute la France.

Bien que cette conférence de presse improvisée en catastrophe traduise un premier signe de crainte face au mouvement social, le premier ministre est resté droit dans ses bottes, en tentant toujours de mener en bateau nos concitoyennes et concitoyens sur le projet de réforme des retraites. Ainsi, alors que les grands principes de la réforme sont décidés depuis des mois, c’est-à-dire un régime de retraites par point impliquant une baisse générale des pensions et un report de l’âge de départ à la retraite, et malgré l’opposition grandissante de la population et des organisations syndicales, Edouard Philippe tente de faire croire que le projet sera débattu dans les prochaines semaines.

Cette prise de parole a été aussi l’occasion pour le premier ministre de jouer la carte de la division entre les salarié.e.s, tentant de démobiliser les secteurs les plus en pointe dans le mouvement les 5 et 6 décembre, en s’attaquant une fois de plus aux régimes spéciaux de retraite de la SNCF et de la RATP. Par ailleurs, en s’adressant aux enseignant.e.s pour leur promettre faussement une revalorisation de leur traitement, alors que le point d’indice est gelé depuis 2010, Edouard Philippe a finalement confirmé leurs craintes en avouant que cette réforme entraînera une forte baisse de leurs pensions.

Il nous paraît nécessaire d'apporter plusieurs contradictions supplémentaires au Premier ministre :

  1. Diviser les Français en attaquant les « privilèges » des salariés de la RATP et de la SNCF :
    Les agents de la RATP et de la SNCF sont injustement mis en cause sur leur « régimes spéciaux ». On souligne l’âge de départ en retraite à 52 ans à la RATP et la SNCF, en oubliant volontairement de signaler qu’il s’agit des seuls agents d’exploitation et de conduite, est que cet âge est de 57 ans pour les métiers de la maintenance de la RATP (train, bus) et 62 ans, comme dans le privé, pour les personnels administratifs. Ces âges restent néanmoins théoriques, un conducteur de la SNCF doit avoir réalisé au moins 17 ans de service « actif » dans la maison et cumulé 43 annuités (pour tous ceux nés après 1973), comme dans le privé, pour partir avec un taux plein. Les agents partent, dans les faits, de plus en plus en tard. Par ailleurs, faute de pouvoir remplir toutes les conditions de la retraite à taux plein, beaucoup acceptent de partir avec une décote sur leur pension. En 2017, c’était le cas de 30 % des agents de la SNCF et de 18 % de ceux de la RATP, contre 15 % des fonctionnaires et 10 % des salariés du privé. Le montant des pensions des salariés des « régimes spéciaux » est également pointé du doigt, en particulier par la Cour des Comptes qui affirme qu’il serait nettement supérieur aux retraites des fonctionnaires, en ne prenant en compte que les seuls salariés ayant une carrière complète. Or si l’on prend en compte l’ensemble des salariés de ces entreprises, on se retrouve très proche du niveau de la fonction publique. On repassera donc pour les « privilèges » indus dont bénéficieraient ces salariés. Les déficits de ses régimes spéciaux est en réalité la conséquence d'une politique malthusienne de ces entreprises en terme d'emploi. Au demeurant, elles rencontrent de graves difficultés aujourd’hui à recruter (et le changement récent de statut de la SNCF ne va pas améliorer la situation) au regard des faibles rémunérations et de la disparition prévue des quelques avantages dont bénéficiaient ces salariés en compensation des salaires et des conditions de travail et d'astreinte contraignantes.
    Les salariés de la RATP et de la SNCF font au contraire preuve d'une grande solidarité avec l'ensemble des salariés de notre pays, qu'ils soient du privé ou du public, car ils ont exprimé depuis longtemps par la voix de leurs représentants syndicaux qu'ils ne se battaient pas pour le maintien exclusif de leurs régimes de retraite. Ainsi, ils ont récusé par avance toute proposition de leur appliquer quelque « clause du grand-père » (n'appliquer les nouvelles règles qu'aux nouveaux embauchés) qu'elle soit version Delevoye ou version Philippe (les propos du premier ministre cet après-midi semblent moins généreux que ceux du Haut Commissaire). En effet, étant pleinement conscient du rapport de force dont ils disposent avec une capacité de blocage des déplacements, ils ont déjà expliqué que leur engagement visait le rejet de la retraite par point pour tous, donc à mettre au service de tous les salariés français leur « arme sociale » pour tenter de faire reculer le gouvernement.

  2. Les annonces sur les enseignants et fonctionnaires sont mensongères :
    En effet, passer d'un calcul du niveau de pension en tenant compte des 6 derniers mois de rémunération au régime par point entraînera forcément une baisse des pensions, puisque c'est l'ensemble de la carrière qui sera prise en compte. Le gouvernement peut faire miroiter toutes les revalorisations possible et imaginable, aucune ne serait en mesure de compenser les dégâts du système proposée par Emmanuel Macron et son gouvernement – sauf à ce qu'elles soient massives, qu'elles rattrapent voire dépassent tous les ...retards sur les autres enseignants d'Europe occidentale...
    La réalité c'est que les rémunérations de nos enseignant.e.s sont en soi indécentes au regard de la fonction et du rôle qu'ils accomplissent au service de la société et leur pensions de retraites également. La revalorisation des enseignant.e.s est donc une absolue nécessité qui ne saurait être traitée au détour du dossier des retraites parce que le gouvernement s'est rendu compte qu'il s'est placé dans une impasse politique et sociale.
    Le raisonnement sur les dégât du dispositif proposé par le gouvernement vaut pour les autres fonctionnaires ; passer des 6 derniers mois à la retraite par point prenant toute la carrière, entraînera forcément une baisse des pensions, même en tenant compte des primes qui ne l'étaient pas jusqu'ici...

  3. Il faut le marteler, la « retraite par point » serait une régression pour tou.te.s :
    Le raisonnement tenu pour les fonctionnaires est comparable, dans une moindre mesure cependant, pour les salarié.e.s du privé : passer des 25 meilleures années à l'ensemble de la carrière dans un système de retraite par point survalorisera les années où ces salarié.e.s auront eu une carrière hachée et/ou moins payée... On voit évidemment ce que cela signifie comme dégâts pour les femmes – malgré toute la communication du gouvernement – qui ont des carrières plus hachées...
    En réalité, la retraite par point ne vise qu'à satisfaire deux objectifs purement idéologiques des Libéraux :

    1. Limiter les dépenses publiques en soi et pour cela permettre une éventuelle baisse de la valeur du point pour maintenir les retraites à un niveau de 14% comme cela semble être l'objectif du gouvernement. En Suède, le point a baissé... On a bien vu ce que le gouvernement a fait du paritarisme avec l'assurance chômage, c'est Bercy qui a la main en dernier recours, c'est ce qui se passera pour les Retraites...

    2. La baisse du niveau général des pensions de retraites vise à ouvrir plus largement des marges de manœuvres pour les grandes entreprises d'assurance privées afin de développer les produits de retraites par capitalisation, vers lesquels nos concitoyens qui le pourraient encore seraient finalement contraints de se tourner pour compenser cette baisse attendue de revenu. C'est ainsi qu'il faut comprendre les récentes décisions visant à faciliter la création de fonds de pension en France. Ainsi le discours gouvernemental qui veut nous faire croire que cette réforme vise à sauver la retraite par répartition est totalement éventé.

En toute logique, les organisations syndicales, très loin d’être convaincues par la parole gouvernementale, et revendiquant toujours le retrait de ce projet de réforme des retraites, ont appelé à la poursuite du mouvement de grève avec une nouvelle journée de mobilisation le mardi 10 décembre.

La Gauche Républicaine & Socialiste appelait déjà à renforcer le mouvement en se mobilisant massivement derrière les syndicats le 10 décembre... après l'intervention du Premier ministre, cette détermination est encore plus forte.

note rédigée le vendredi 6 décembre par Frédéric Faravel pour la Gauche Républicaine & Socialiste et publiée sur son site

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2 décembre 2019 1 02 /12 /décembre /2019 23:00

Vidéo de retour sur la réunion du 19 novembre 2019 dans le cadre des élections municipales 2020 à l'occasion de notre réunion publique, Vous avez été nombreux, au-delà nos espérances! vous avez été chaleureux, comme toujours! C'est avec vous et tous ceux qui nous rejoindront que nous gagnerons.

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15 novembre 2019 5 15 /11 /novembre /2019 10:59

La coupe est pleine : la Gauche Républicaine & Socialiste s’engage dans le Val-d’Oise avec les Gilets Jaunes et de nombreuses organisations pour soutenir le mouvement social contre la destruction des #Retraites qui commence le 5 décembre et que nous espérons massif.

#convergencedesluttes95
APPEL des organisations associatives, syndicales, et politiques du Val d'Oise à unir nos forces le Jeudi 5 Décembre comme point de départ pour une mobilisation et grève illimitée !

Organisations signataires du Val d'Oise
UD CGT 95, UD FO 95, SudÉducation 95, Solidaires 95, Gauche Républicaine & Socialiste Val-d'Oise,
Parti de gauche Val-d'Oise, fédération du Val-d'Oise du Parti communiste français, Coordination départementale de la France insoumise, Europe-Ecologie Les Verts Val-d'Oise, NPA 95, Attac, StylosRouges

appel de l'assemblée générale du Val-d'Oise pour le 5 décembre

appel de l'assemblée générale du Val-d'Oise pour le 5 décembre

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