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Guillaume Balas, candidat sur la liste socialiste en île de france, et Manuel Domergue (Jeudi noir) débattent sur le thème du logement à l'occasion des élections européennes 2009.
LAURE EQUY - Libération - mercredi 3 juin 2009
Des socialistes de la nouvelle génération, tous courants confondus, se réunissent mardi à Montgeron pour afficher leur unité et soutenir le numéro 3 de la liste en Ile-de-France, dont la réélection n'est pas assurée.
Benoît Hamon, au congrès PS de Reims, le 16 novembre 2008. (Pascal Rossignol / Reuters)Photo de famille des quadras socialistes, une semaine après celle des retrouvailles à Rezé des deux anciennes rivales du Congrès de Reims? Ou bouée de sauvetage lancée par ses camarades à Benoît Hamon, sur la sellette en cas de mauvais score du PS dimanche prochain - et de percée des petites listes concurrentes ? Numéro trois sur la liste d’Ile-de-France, le porte-parole du PS doit lancer ce soir le meeting de Montgeron (Essonne) en compagnie de plusieurs socialistes de sa génération, parmi lesquels Manuel Valls, député-maire d’Evry, dans le même département.
«C’est pour lui qu’on fait ça, pour faire corps autour de lui», glisse l’un de ces quadras, qui viendra prêter main forte à l’eurodéputé sortant. Assurant qu’«aucun des sondages publié jusqu’à présent n’a montré qu’il y avait un risque», la tête de liste en Ile-de-France, Harlem Désir, assure, lui n’avoir «aucune inquiétude pour l’élection» d’Hamon, qui avait un temps lorgné sur sa première place.
A cinq jours des européennes, les quadras, assure Désir, monteraient au front pour mobiliser en priorité les jeunes qui, tout en appartenant à «une génération spontanément européenne», ne votent pas massivement à cette élection.
Quand le PS paie cher, dans les sondages, la zizanie du congrès de Reims, les socialistes ont aussi, à nouveau, voulu afficher leur unité. Et «montrer que, dans leur diversité, ces jeunes responsables, qui ont pu faire des choix divers dans les débats internes, se rassemblaient quand il s’agit de l’essentiel», poursuit Désir.
Parallèlement aux grands meetings régionaux du parti qui ont pu «mettre en avant le programme ou les partenaires», comme le meeting de lancement de la campagne du PSE, fin avril à Toulouse, «il y a, renchérit Sandrine Mazetier, d’autres manifestations pour dire que l’on est ensemble quelque soit les sensibilités». Pour la députée PS de Paris, la liste d’Ile-de-France affiche aussi la volonté de la nouvelle direction de faire émerger une nouvelle génération de cadres: «Harlem Désir est numéro 2 du PS et Benoît Hamon, porte-parole».
Mais à en croire le député Arnaud Montebourg, aussi prévu au casting de ce soir, ce meeting ferait plutôt office de pense-bête à l’adresse de la direction quant à ses engagements en matière de renouvellement et de rénovation, alors que la génération à la tête du PS n’a guère «bougé depuis 2002»: S’il s’agit pour les quadras de se serrer les coudes, ce serait également pour «construire leur propre agenda, démontrer leur capacité à imposer un contenu sur la rénovation», pose Montebourg, qui s’était fait une spécialité de ce dossier.
Le 7 juin, il s’agit de donner à l’Europe une autre orientation que l’orientation libérale
Posté par Henri Emmanuelli
Le député socialiste des Landes Henri Emmanuelli a appelé vendredi ceux qui avaient voté "non" au référendum sur le traité constitutionnel européen le 29 mai 2005 à voter aux européennes du 7 juin "contre les listes de l’UMP" et "pour le Parti socialiste".
"J’ai un souvenir ému pour ce 29 mai, je considère que le peuple français a bien voté en votant non, parce qu’il refusait l’orientation libérale de l’Europe", a déclaré M. Emmanuelli à l’AFP. Il avait été l’un des ténors du "non" de gauche alors que le parti avait été profondément divisé à ce sujet.
"Aujourd’hui, je souhaite qu’en souvenir de l’anniversaire du référendum du 29 mai, ceux qui ont voté "non" aillent voter contre les listes de l’UMP et votent pour le Parti socialiste", a ajouté l’ancien ministre.
Alors que la campagne du PS en vue des élections européennes semble stagner, sur fond de forte abstention prévue selon les sondages, M. Emmanuelli a appelé les électeurs à "comprendre que la couleur politique du Parlement européen fera l’orientation politique de l’Europe".
Au PS, "le référendum est derrière nous", "on a surmonté cette différence". Avec le projet du PS pour les européennes, "on est plutôt dans l’orientation du non que dans la philosophie du oui", a-t-il assuré.
"Il s’agit de donner à l’Europe une autre orientation que l’orientation libérale" et cela "se traduit par des propositions sur l’harmonisation sociale et fiscale, pour un salaire minimum européen, ce qu’on regrettait de ne pas avoir dans le traité".