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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 15:35

La grogne enflait depuis des mois, mais en « off ». Cette fois, dans Marianne en vente, ce samedi, en kiosque et, dès ce vendredi après-midi, en format numérique, 26 élus sortent du bois. Ils sont maires, élus régionaux, députés ou sénateurs – de toutes tendances confondues — et disent tout haut ce que les Français pensent en masse : on ne comprend plus rien à la politique de Hollande.

974853-1155290.jpg"Il y avait une idée forte dans la campagne de Hollande : dans une période de crise violente, on ne peut se contenter de réponses fades et convenues. Pour réenchanter le « rêve français », pour faire mentir les déclinistes et les résignés, il fallait récupérer de la souveraineté : face aux marchés, face à la finance folle. La politique de la France ne se fait pas à la corbeille, elle ne se fait pas plus à la Cour des comptes. Où va-t-on ? Là où les Français ont décidé d’aller le 6 mai 2012, pas là où les autres (la commission, la droite, les relais de l’idéologie dominante) voudraient qu’on aille.

Or le débat verse aujourd’hui dans la joute entre experts comptables : j’augmente la TVA moins que toi donc c’est mieux que si c’était pire ! Si, dans un pays de lettres, on ne nourrit les Français que de chiffres, si la seule alternative à la rigueur de droite, c’est la rigueur de gauche, alors nos concitoyens désespéreront de la gauche mais aussi de la politique. Il est temps de passer des paroles aux actes : dans le discours du Bourget, le candidat socialiste voulait redresser le pays dans la justice sociale, mais il choisissait aussi clairement son camp, le monde du travail, et son adversaire, le monde de la finance. Revenons à cette feuille de route !"
 
* Emmanuel Maurel est vice-président du conseil régional d’Ile-de-France

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 07:13

large_jaures.jpgNous avons besoin de vous

Dans quelques jours, sera présenté à Carmaux le grand spectacle “Jaurès, une voix pour la paix”.

Tout au long de sa vie, Jean Jaurès a consacré sa formidable énergie au maintien des conditions de la paix – paix entre les peuples et paix sociale – constante préoccupation de la gauche.

Son assassinat le 31 juillet 1914, marque le début de la Grande Guerre, dont nous commémorerons l’an prochain le centenaire.

En avant-première, l’Association Histoire(s) du Pays de Jaurès présente un spectacle- évènement, «Jaurès, une voix pour la paix», qui donne à voir, à partir de la tragédie de 1914-1918, l’actualité du message de Jaurès, sur la guerre et sur les causes des conflits qui conduisent parfois à l’affrontement : nationalismes, racisme, exploitation du travail, rivalités économiques…. On y  trouvera une évocation de son action inlassable pour la dignité humaine, pour la paix  et pour une Europe unifiée.

Les 10 premières représentations de «Jaurès, une voix pour la paix» auront lieu du 8 au 15 octobre 2013, dans la salle François Mitterrand, ancienne salle de la Verrerie de Carmaux, lieu emblématique des combats de Jean Jaurès il y a un siècle.

Aidez au “financement participatif” du projet,

(à partir de 5 €!),

en cliquant sur ce lien :

http://www.kisskissbankbank.com/jaures-une-voix-pour-la-paix

Réservez vos places :

http://www.ticketnet.fr/fr/manifestation/jaures-une-voix-pour-la-paix-billet/idmanif/298349

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 06:46

voteallemagne-332x205.jpegLe verdict des urnes est tombé. Après 4 ans de gouvernement Conservateurs-Libéraux, 6 semaines d’une campagne de piètre qualité, et une nuit d’attente de résultats serrés, le directeur de la commission électorale a publié des résultats quasi-définitifs.

Le gouvernement sortant a été battu, mais Merkel triomphe !

Le bloc Union et le SPD sont les deux seuls partis à progresser en voix et en sièges.

Les populistes anti-Euro manquent l’entrée au Bundestag pour 90 000 voix, le FDP libéral le quitte pour la première fois dans son histoire pour 30 000 voix.

La gauche a la majorité absolue en siège, mais nécessite une refondation complète ; le projet SPD-Verts échoue à construire une majorité, le positionnement des Linke et par rapport aux Linke est au cœur de la refondation à venir.

L’Europe peut et doit devenir le marqueur du clivage entre deux visions antinomiques de la société.

Quel que soit l’alliance qui gouvernera – l’Europe sera le champ de bataille. Car toutes les avancées sociales que la gauche souhaitai dans cette campagne – introduction d’un salaire minimum (8,5 € horaire pour le SPD, 10 € pour les Linke) et encadrement des emplois précaires et des mini-jobs, arrêt de la prime aux mères au foyer pour investir dans le système de crèches et assistantes maternelles, réforme des retraites pour abaisser l’age de départ pour les catégories populaires, relance de l’innovation notamment pour la transition énergétique et de la consommation – ont in fine un rôle pour mettre fin aux déséquilibres en Europe.

Les Résultats :

  • BRD_22-09-2013.pngCDU – le parti d’Angela Merkel – 34,1%
  • CSU – son allié catholique bavarois – 7,2%
    • Union CDU-CSU : 41,3% et 311 sièges, soit une progression de 8% et d’une centaine de sièges
  • SPD : 25,7% et 192 sièges, + 2,4% et + 62 sièges
  • Die Linke : 8,4% et 64 sièges, – 3% et – 12 sièges
  • Die Grünen : 8,3% et 63 sièges, – 2,3% et – 6 sièges

Prés de 15% des suffrages ne seront pas représentés au Bundestag :

  • Les libéraux du FDP, alliés au gouvernement d’Angela Merkel, perdent 10 points à 4,7%, et pour 30 000 voix manquant pour atteindre la barre des 5%, tous leurs élus.
  • L’Alternative pour l’Allemagne (AfD), parti populiste anti-Euro, réussit pour sa première élection 4,6% et manque la sensation de peu.
  • Les Pirates, qui avaient réussi à entrer dans 4 parlements régionaux depuis 2011, stagnent au niveau national à 2,2%.
  • Les néo-nazis du NPD enfin réussissent avec 1,4% à atteindre le minimum de 1% requis pour recevoir le financement public des partis.
  • Les divers rassemblent encore prés de 1,5%.

L’analyse politique :

La Droite

Angela Merkel a profondément transformé l’agenda politique de la CDU. D’un parti profondément néolibéral, la CDU s’est déplacé vers le centre, gommant toute position clivante pour apparaître comme le partenaire indispensable à la construction de consensus.

La politique économique de Merkel entre 2009 et 2013 est marqué en Allemagne par le souci d’acheter la paix sociale : pas de réduction des dépenses publiques, et malgré des recettes fiscales bien supérieures aux prévisions, une progression de la dette en 4 ans de 20%.

La CSU est le garant pour satisfaire la clientèle nationale-conservatrice : Prime au maintien des mères au foyer siphonnant les budgets pour le développement des crèches, campagne sur la création de péages autoroutiers réservés «aux étrangers».

L’espace ouvert à droite est béant. Le FDP ne l’a pas compris, et n’en a pas profité. Pire, ses dirigeants n’ont pas compris que leur résultat était dû, en pleine crise financières des banques, à une compétence économique supposée, et non à un message anti-impôts particulièrement simpliste. C’est aussi ce qui a permis l’éclosion de l’Alternative pour l’Allemagne, parti populiste national-libéral, dont le message s’est construit sur une analyse économique de l’Europe et de l’Euro.

L’addition cependant d’un électorat vieillissant anti-impôts, de l’électorat anti-Euro et du NPD montre qu’une alliance populiste sur le modèle FN français, FPÖ autrichien ou Wilders hollandais, a un potentiel à 10-11% en Allemagne.

La gauche :

Le SPD a été traumatisé par la défaite de 2009. L’agenda 2010, notamment sa composante en politique sociale et économique, était une trahison de l’électorat traditionnel du parti et des alliés syndicaux. Cette désaffection n’a pas été compensée par un gain sur l’électorat des classes moyennes et supérieures – le pari social-libéral, la stratégie Terra Nova  pour utiliser une comparaison française, est un échec politique, social et économique.

Sigmar Gabriel, bien qu’issu de l’aile droite, fut un adversaire de Gerhard Schröder au sein du SPD régional de Basse-Saxe. En héritant de la présidence du parti, il comprit que ce dont manquait le SPD était d’une vision stratégique pour se reconstruire. Il en a proposé une au Conseil national de Francfort, ainsi qu’aux congrès de Berlin et de Dresde : Mitte-Linke, Centre-gauche, ce qui pour un SPD qui s’inscrivait dans un «Neue Mitte», Nouveau Centre, est un gauchissement.

Cependant, pour reprendre une autre analogie française, le SPD en 2009 était un «cadavre à la renverse». Si le travail programmatique a permis d’établir l’une des plate-formes politique les plus à gauche du SPD depuis la réunification, la perte de substance militante et l’absence de renouvellement à la direction laissent des déficits structurels difficile à combler.

L’analyse des résultats le montre : le SPD a quasiment disparu de certaines régions, ayant perdu sur place tout relais militant. Passer de 800 000 militants en 1998 à moins de 460 000 en 2013 c’est aussi perdre le maillage du territoire, vivre sur l’engagement de militants dévoués mais vieillissants, se déconnecter des mouvements sociaux et syndicaux par manque de présence locale.

Knut Lambertin, dirigeant syndical DGB et vice-président de l’aile gauche du SPD, me disait dimanche soir : «Gabriel est le seul à avoir cette perspective stratégique. Mais nous sommes dans un état tellement critique, il nous faut plus de 4 ans pour nous reconstruire. Et Gabriel doit rester pour mener ce travail, car il le comprends, il fait ce travail de reconstruction, sections par sections, fédérations par fédérations».

Ce travail sera difficile en entrant dans une grande coalition avec l’Union. L’aile droite la souhaite, persuadée que c’est sa seule chance pour survivre au sein du parti. L’aile gauche y est opposée, et organise une consultation interne sur le sujet des alliances. Hilde Mattheis, réelue députée et leader de l’aile gauche, a déjà demandé ce mardi 24 septembre une consultation de tous les militants, en excluant la Grande Coalition comme l’option naturelle, et s’est déjà déclarée dans la première réunion du nouveau groupe parlementaire SPD – dans lequel l’aile gauche a augmenté sa représentation – prête pour l’option de nouvelles élections anticipées.

Ralf Stegner, un autre porte-parole de l’aile gauche, a déclaré : «Nous devons être une vraie alternative, et non pas la version gentille de la CDU».

Même le président du SPD de Baden-Würtemberg, Niels Schmidt, pourtant connu pour être à l’aile droite, a souligné que sa fédération est «absolument opposé» à une grande coalition.

L’aile gauche avait déjà posé des conditions politiques ambitieuses à tout ralliement à une telle coalition, persuadée que seule l’expression d’un rapport de force assumé avec Merkel pourrai nous permettre d’en sortir vivant. Pour le salarié allemand, la bonne nouvelle serai ici la mise en place du salaire minimum dés cette législature.

Cependant, le consensus au sein du parti est plutôt à rester dans l’opposition, laissant Merkel gouverner en minorité, et construisant un projet de nouvelle majorité – éventuellement avec les Linke et les Verts – capable de prendre le relais à tout moment.

Le danger ici serait de voir Merkel refuser une telle voie, et tenter de forcer de nouvelles élections en novembre-décembre, recherchant une majorité absolue seule.

Les verts ont aussi porté l’Agenda 2010. C’est souvent oublié, mais Schröder a toujours gouverné au sein d’une coalition avec les écologistes. Ceux-ci ont continué une évolution économique libérale, se ralliant aux politiques de l’offre. La contradiction de leur positionnement et de leur électorat cependant est intenable à terme. Le projet commun entre une aile gauche issue des combats étudiants post-68 et une aile droite enracinée dans le discours anti-nucléaire rural du Sud de l’Allemagne a toujours été la sortie du nucléaire. Les écologistes issus du mouvement citoyen en Allemagne de l’Est ayant conduit à la chute du Mur ont de plus, dû à leurs biographies, une aversion profonde pour l’étatisme et pour les Linke, héritier du parti qui les poursuivit. Ces contradictions sont apparues dés 2011, avec des résultats électoraux brillants gâchés par des scissions dans les groupes écologiques régionaux. La réponse en 2013 fut un gauchissement du programme, avec notamment une réforme fiscale et le recentrage du discours sur la réussite de la transition écologique.

Cependant, dans un contexte où tant la CDU de Merkel que le SPD se gauchissaient dans leur positionnement de campagne, et où l’électorat du centre s’éloignait du FDP, les Verts n’ont pas su offrir une plate-forme crédible et alternative au projet libéral. Une violente campagne sur le passé des Verts, notamment du porte-parole et vice-président Jürgen Trittin, qui fut attaché de presse d’une liste Verte à un congrès début des années 80 défendant les relations sexuelles entre un adulte et un enfant consentant, leur a donné le coup de grâce médiatique.

Le médiocre résultat, perdant 2 points par rapport à 2009, mais surtout finissant derrière les Linke et à presque 8 points des sondages de l’été 2011, les plonge dans une profonde crise de leadership, de positionnement, de programme. C’est la raison principale pour laquelle un projet de majorité de gouvernement à gauche est improbable, de même que la raison pour laquelle Angela Merkel ne souhaite pas gouverner avec eux mais plutôt avec le SPD.

Les Linke sortent affaiblis en voix et en sièges des élections, et pourtant, ils en sortent renforcés sur la scène politique. Malgré des contradictions aussi profondes qu’au sein des Verts, notamment entre l’aile syndicaliste issue des scissions du SPD en Allemagne de l’Ouest, violemment opposée au moindre compromis avec le SPD, et l’aile ex-communiste issue du PDS est-allemand, dominée par des pragmatiques ayant déjà gouverné avec le SPD au sein d’exécutifs régionaux, le parti a réussi à s’établir comme incontournable pour construire l’alternative à Angela Merkel.

Le principal défi est analogue à celui du Front de gauche : faut-il accepter de soutenir un gouvernement dominé par des figures sociales-libérales pour obtenir des avancées sociales, ou bien refuser la compromission de la participation gouvernementale ? Le parti a t-il vocation à gouverner ou à articuler une position tribunitienne ? Ce sont des débats aussi vieux que le mouvement socialiste, aussi pertinents en Allemagne qu’en France.

Beaucoup de Linke espèrent la reconduction d’une Grande Coalition pour pouvoir attaquer le SPD et grossir à son prix. D’autres espèrent que le SPD fera le choix de rester dans l’opposition pour créer les ponts nécessaires à la construction d’un projet de majorité plurielle. Cette ambivalence rends cependant la constitution dés 2013 d’un gouvernement d’union de la gauche très difficile.

L’Europe :

Le nouveau paysage politique allemand renforce en apparence Angela Merkel. Cependant, parce qu’elle n’a plus de majorité, parce qu’elle n’a pas de pression de son aile droite à redouter, elle en deviens plus vulnérable en Europe.

Le SPD ne la soutiendra plus sur l’Europe. La campagne a montré que Steinbrück gagnait des points en attaquant Merkel sur l’Europe. Le sucés du parti anti-euro AfD, qui frôle les 5% nécessaires à une représentation parlementaire, est aussi un signal fort. La bataille politique va se gagner sur le front européen, qui conditionne d’ailleurs tous les autres fronts sociaux et économiques.

Ce serai le moment idéal pour le PSE de lancer une offensive pour un plan de relance européen. Angela Merkel ne peut plus utiliser l’argument d’une majorité faible en Conseil, le SPD pouvant lui donner une large majorité sur des positions de gauche uniquement.

Conclusion :

Le gouvernement sortant a été sorti, la chancelière triomphe, mais ce pourrai être une victoire à la Pyrrhus.

La clarification est cependant particulièrement saine pour la gauche : sans union de TOUTES les gauches, il n’y a pas de perspective de majorité en Allemagne. C’est la nouvelle feuille de route, et c’est le SPD qui va porter l’historique responsabilité de structurer et rendre possible cette alternative.

Espérons que le SPD saura aussi se renouveler, structurellement et personnellement, pour conduire la Gauche allemande et européenne dans ce chemin.

C’est aussi une bonne nouvelle pour nous : la voie Schröder est définitivement enterrée. La Gauche allemande est dans l’état de la gauche française en 1993, avant la constitution du projet de majorité plurielle.

C’est donc une chance unique de voir la gauche européenne retrouver son identité et sa mission historique qui s’ouvre aujourd’hui.

Mathieu Pouydesseau
Bureau Fédéral et Conseil Fédéral FFE (section de Berlin)
Mandataire Maintenant la Gauche FFE
Membre de Forum DL21 (SPD)
Initiateur de l’appel Pour une autre Europe

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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 12:18

logo MLG 95-copie-1Sur proposition de la motion 3 "Maintenant la Gauche" dans le Val-d'Oise, rejoint par la motion 4, et après discussion avec les responsables de la majorité du PS95, le conseil fédéral du Val-d'Oise du PS a adopté hier soir à l'unanimité cette résolution sur la réforme des retraites qui va bientôt être débattue au Parlement.

1239973 596845280365713 1995234299 nCette résolution est importante :

elle rassemble sur une même position tous les socialistes valdoisiens, alors même que le projet de réforme pose dans sa proposition majeure - le passage à 43 annuités de cotisation à compter de 2035 - un risque de division de la gauche, au moment où il faut plus que jamais la rassembler.

Les socialistes valdoisiens se rassemblent donc pour rappeler que les salariés ne peuvent être les seuls à porter l'effort de financement de notre système de retraites par répartition : ainsi, il faudra réétudier la compensation proposée au patronat de diminuer ses cotisations pour la branche famille de la sécurité sociale. Les socialistes valdoisiens rappellent également opportunément que c'est par l'augmentation du nombre de cotisants que notre système solidaire sera préservé et consolidé. Si nous nous donnons réellement les moyens de parvenir au plein emploi d'ici 2025, le gel ou la diminution du nombre d'annuités de cotisation redeviendra possible. C'est même souhaitable selon nous, car l'argument selon lequel "comme on vit plus longtemps, il est naturel de cotiser et travailler plus longtemps" est profondément faux et injuste socialement.

Certains socialistes ne sont pas encore convaincus de la justesse de cette orientation mais nous ne désespérons pas et nous voulons retenir la volonté de rassemblement et de travail collectif qui a présidé hier soir à nos débats.

Sur la base de cette résolution, les socialistes de "Maintenant la Gauche" (motion 3 du PS) appellent les parlementaires de toute la gauche à exercer pleinement leur rôle de législateur et de parvenir à une réforme qui pérennise nos retraites, avec un système juste et solidaire, et qui rassemble toute la gauche.

* * * * *

nouveau-logo-psLe projet de loi concernant la réforme des retraites a été présenté le 18 septembre dernier en Conseil des ministres. Alors qu’elles seront soumises au débat démocratique de l’Assemblée Nationale à partir du 4 octobre prochain, les mesures annoncées par le Premier Ministre, à l’issue des concertations avec les partenaires sociaux, comportent incontestablement des éléments de progrès, au service de la justice et de la lutte contre les inégalités, qui répondent aux enjeux de notre pays.

La prise en compte de la pénibilité pour tous les salariés, des modes de calcul plus favorables pour les salariés à temps partiel - souvent des femmes - et les validations de trimestres pour les jeunes entrant sur le marché du travail - pour les périodes d’alternance et d’apprentissage - constituent de véritables avancées. Le dialogue social initié par le gouvernement et ces mesures marquent une différence forte avec les réformes des retraites conduites par François Fillon en 2003 et Eric Woerth en 2010.

De même, pour résorber les déficits attendus d’ici à 2020, le gouvernement a fait le choix de proposer une augmentation limitée des cotisations sociales des salariés et des employeurs. Ce choix difficile et cohérent avec la logique du système par répartition des retraites, qui constituent un salaire différé, doit être soutenu.

Le gouvernement s’est engagé à compenser l’augmentation de la cotisation. Nous sommes vigilants à ce que cette compensation ne s’apparente pas à une baisse des dépenses de la branche famille ou à un transfert vers les seuls ménages (via la CSG ou la TVA). Cette compensation et sa mise en œuvre pourront être étudiées par les députés lors de l’examen du texte.

Enfin, il est toujours souhaitable de compléter les sources de financement par une mobilisation des revenus financiers et du capital, conformément aux propositions faites par le Parti Socialiste en juillet 2013.

CF_95_23-09-2013.jpgDe manière plus générale, nous rappelons notre attachement premier à une politique de lutte en faveur de l’emploi et la croissance, la plus à même d’accroitre significativement et mécaniquement les recettes engrangées.

En effet, la crise économique et sociale que le pays subit depuis près de cinq ans a accru les défaillances structurelles du marché de l'emploi : un chômage des jeunes massif, un taux d'emploi très bas chez les seniors. Comment réunir le nombre d'annuités nécessaires pour obtenir une retraite à taux plein si on entre sur le marché du travail tardivement et qu'on en est sorti prématurément ? De ce point de vue les mesures gouvernementales de soutien à l’emploi, notamment des jeunes - emploi d’avenir et contrat de génération – doivent être encouragées. Nous appelons ici à la mobilisation de tous les élus locaux autour de ces deux mesures.

La qualification de nos jeunes doit faire l'objet de toutes nos préoccupations pour améliorer leur accès au marché du travail ; parallèlement, il est nécessaire d'améliorer la prise en compte réelle des années d'études dans le décompte des annuités. Les députés qui examineront le projet du gouvernement concernant le rachat de trimestre d’études pourront approfondir ce dispositif afin d’en faciliter l’accès au plus grand nombre.

Lors du séminaire gouvernemental de la fin du mois d'août, Pierre Moscovici, ministre des Finances, défendait la perspective du retour au plein emploi pour 2025. La question plein emploi et du nombre d’annuités étant structurellement liée, l’augmentation du nombre de cotisants, par la réduction du temps de travail, doit être un objectif primordial pour lequel les socialistes doivent mettre toute leur énergie.

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 07:22

L'Allemagne sort avec une clarification nécessaire de ce scrutin.

Il y a la droite, réduite à l'Union de Merkel, et son refus du salaire minimum, sa politique archaïque à l'égard des femmes, sa conception prédatrice de l'Europe, et la gauche, encore désunie, encore occupée par des débats et des blessures du passé.

Die Linke a continué à manger du socdem au petit déjeuner (Ils ont fait harz IV remplaçant ils ont tue Rosa Luxembourg), et oubliaient de gagner leurs électeurs (-3%) alors que son programme politique est bien plus proche de celui des ailes gauches du PS que du Parti de Gauche. Les Verts se sont noyés dans une perspective uniquement bourgeoise ("nous, le meilleur FDP", -3%), le SPD avec un programme un peu gauchi mais un personnel encore très social-libéral (+3%, le programme a compensé le malus Steinbrück), Merkel avalait les libéraux, et en se déplaçant à gauche ouvrait certes un flanc sur sa droite, mais maitrisant le tempo, pas assez pour qu'il lui en coûte (AfD, le parti anti-euro à 4,8%) - cette fois.

Soit nous réussissons l'unité de la gauche, soit nous allons voir l'électorat populaire passé aux populistes, nous condamnant à des compromis boiteux, en position de faiblesse, avec les conservateurs.

C'est la stratégie de la droite européenne: retourner les populistes contre la gauche, pour siphonner la clientèle, en profitant que cette gauche là n'assume plus depuis 25 ans son identité politique.

Nous devons réorienter avec conviction notre action, ou c'est l'extrême-droite qui nous emportera.

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 14:17

logo_mediapart.jpg«Plutôt que de s’attaquer au "coût du travail”, il est temps de se préoccuper du pouvoir d’achat», estiment Jérome Guedj, Marie-Noëlle Lienemann, Emmanuel Maurel, membres du bureau national du Parti socialiste et Daniel Vasseur, économiste : «Tout parier sur la politique de l'offre et négliger le soutien à la demande serait une grave erreur

Emmanuel-Maurel-Jerome-Guedj-et-Marie-Noelle-Lienemann-lorsEn matière de politique économique, les dogmatiques se réfugient toujours derrière les adages inspirés du "bon sens". Ainsi, sans le dire, de nombreux dirigeants semblent tenir le fameux "théorème de Schmidt" pour irréfutable. On se souvient peut-être que l’ancien chancelier allemand avait, dans les années 70, résumé ainsi sa pensée économique : «les profits d’aujourd’hui sont les investissements de demain et les emplois d’après-demain». Cette vieille proposition, comme le retour actuel d’une rhétorique en faveur de la "réhabilitation de l’entreprise" très vintage "années 80", n’est ni vraie ni fausse. Sa pertinence n’a jamais été scientifiquement démontrée.

En réalité, l'équilibre entre ce qui est appelée politique de l'offre et appui à la demande dépend des circonstances. Dans certaines cas, soutenir les entreprises et rétablir leurs marges peut constituer la priorité car cela permet de relancer la production et la distribution de revenus, donc d’enclencher un cercle vertueux. A d’autres moments, tout miser sur l’amélioration de la situation financière des entreprises peut devenir une erreur tragique qui aggrave le mal et enferme un pays dans un véritable cercle vicieux. Tout comme la volonté de réduire les déficits publics à marche forcée échoue en partie parce que, ce faisant, on pénalise la croissance et les recettes fiscales, la décision de privilégier systématiquement les intérêts des entreprises peut aboutir à l’effet inverse qui est escompté : les priver de débouchés.

Dès lors, il faut sortir de l’opposition simpliste entre "offre" et "demande".Tout est une question de moment et de dosage. A l’heure actuelle, les enquêtes de conjoncture le montrent sans ambiguïté : les chefs d’entreprises souffrent principalement de l’atonie de la demande. Le niveau exceptionnellement haut du chômage ne s’explique évidemment pas par un coût du travail prétendument trop élevé ou par  un manque de compétitivité. La réalité, c’est qu’en France et en Europe, l’outil de production reste sous-employé. Si cette situation était limitée à notre pays, on pourrait s'interroger sur l'attractivité  de nos productions et de leurs prix. Mais la même tendance s'observe quasiment partout sur notre continent.

De même, le niveau historiquement bas du taux de marge des entreprises  (28,4% en 2012) et sa chute depuis le début de la crise (31,7% en 2007), ne tient évidemment pas à un quelconque dérapage des salaires, qui au contraire n’en finissent pas de stagner ! Les entreprises ne se mettront donc pas à embaucher parce qu’on aura amélioré leur trésorerie en ponctionnant le pouvoir d’achat de leurs salariés. Au contraire, dans le contexte d’une consommation durablement affaiblie, elles pourraient bien choisir de redresser leurs marges en liquidant leurs sureffectifs… Le pire serait alors devant nous.

Maurel Toulouse 2Dès lors, plutôt que de s’attaquer au "coût du travail", il est temps de se préoccuper du pouvoir d’achat.

Certes, la compétitivité constitue un sujet de préoccupation réel et celle de la France a dangereusement reculé pendant la décennie de gestion du pays par la droite immobile de Jacques Chirac puis "bougiste" de Nicolas Sarkozy. Il faut naturellement relever ce défi, en promouvant l’innovation, l’investissement, la qualité, la diffusion des nouvelles technologies, la transition écologique  – domaines dans lesquels notre pays accuse un retard croissant – et en organisant des filières, piliers d'un indispensable redressement industriel.

Mais, tout en commençant à le faire (ce qui implique un véritable plan de relance et une stratégie de planification digne de ce nom), la meilleure façon de venir en aide aux entreprises consiste aujourd’hui à desserrer l’étreinte d’une demande stagnante voire décroissante. Et ce, quoi qu’en disent leurs représentants officiels (Medef), souvent plus proches des intérêts des grandes firmes mondialisées que des PME qui dépendent des marchés de proximité.

Pour s’accrocher au train d’une reprise mondiale, ou pour prévenir une rechute de l’activité, il n’y a rien de mieux que de maintenir notre secteur productif sous la pression d’une demande dynamique, au lieu de le placer devant l’impératif unique et absolu d’une réduction des coûts.

Pour ce faire, il faut préserver à tout prix le pouvoir d’achat des ménages et des consommateurs. N’oublions pas que le rebond inespéré, et peut-être temporaire, de l’activité au deuxième trimestre de 2013 (+0,5%) est presqu’entièrement dû à la bonne tenue de la consommation (+0,4%), la contribution du commerce extérieur à la croissance étant nulle et l’investissement des entreprises continuant de se réduire. Peut-on croire que ce "miracle" va se répéter si l’on ne se soucie pas du pouvoir d’achat des ménages ?

On nous rétorquera qu’une augmentation massive du pouvoir d’achat profite surtout aux importations ou, a contrario, que le réduire pénaliserait donc peu la production nationale. Les études prouvent le contraire : le contenu de la consommation en production nationale atteint plus de 85% et il est encore plus élevé dans le cas des ménages les moins favorisés, la part des importations étant plus faible qu’on l’imagine habituellement, ne serait-ce que du fait de l’importance croissante des services. Toute mesure qui pèsera sur le pouvoir d’achat des couches populaires, hausse de prélèvement ou économie de dépense, pèsera donc aussi sur nos entreprises. Reporter la charge des unes sur les autres (CICE, projet de remplacer les cotisations patronales d’allocations familiales par la CSG ou toute autre contribution supportée par les ménages) ne sert en définitive personne. Il y a des sacrifices suicidaires et des décisions "vertueuses" qui sont des erreurs.

article maurelPour soutenir une croissance encore balbutiante et bien insuffisante pour faire reculer à elle seule le chômage, comme pour permettre à nos entreprises exportatrices d’être prêtes au moment d'une reprise mondiale, la gauche au pouvoir en France doit proposer un nouveau policy mix  et une vision alternative aux stratégies qui ont affaibli notre pays depuis de nombreuses années.

D’où l’urgence d’un grand plan de relance pour moitié consacré au soutien à la consommation et pour l'autre part sur des grands programmes d'investissements modernisateurs, qui ont un puissant effet d’entraînement à court terme, tout en améliorant la compétitivité du "site de production France".  Il serait largement autofinancé du fait de son impact positif sur l’activité et l’emploi, très fort en cette période de conjoncture difficile, comme l’ont reconnu les organismes internationaux, à commencer par le FMI. Les compléments indispensables à ces engagements sont une réforme fiscale majeure (en cohérence avec les engagements de campagne de François Hollande) et une orientation prioritaire de l'abondante  épargne des français en faveur de l'économie productive nationale.

Il est temps de «changer de braquet», et de parier sur une approche plus globale, plus systémique, qui marie économie, écologie et société, qui réconcilie intervention publique et initiative privée, mais aussi offre et demande. Les projets de budget et de loi de finances sociales pour 2014 doivent représenter une étape dans cette démarche en limitant au maximum les atteintes au pouvoir d’achat des ménages, en particulier des plus modestes, déjà amplement mis à contribution alors qu’ils souffrent depuis 5 ans des effets de la crise. C’est une nécessité à la fois économique, sociale et politique.

Jérome Guedj, Marie-Noëlle Lienemann, Emmanuel Maurel, membres du bureau national du Parti socialiste et Daniel Vasseur, économiste

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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 15:44

LesEchos.fr - 16/09/2013

Une cinquantaine de députés PS ou de gauche ont plaidé à nouveau lundi pour une CSG progressive dans l'objectif de "rendre du pouvoir d'achat" aux classes populaires et moyennes "sans accroître le déficit".

Selon cette proposition, le taux de CSG, actuellement proportionnel au salaire, serait plus faible pour les bas salaires et plus élevé pour les hauts revenus.

Souhaitant déposer deux amendements en ce sens au projet de budget de la Sécurité sociale 2014, ces députés de plusieurs "sensibilités" socialistes ou de gauche ont affirmé que "cette mesure de justice fiscale permettrait de rendre, de manière substantielle, du pouvoir d'achat aux catégories populaires et moyennes sans accroître le déficit public". "Un couple marié, rémunéré au Smic, avec deux enfants à charge, verrait son pouvoir d'achat augmenter de près de 75 euros par mois", selon un exemple cité dans leur communiqué.

Ces membres de la Gauche Populaire, y compris le co-président des députés écologistes François de Rugy, de la Gauche Durable ou de l'aile gauche du PS (courants Un Monde d'Avance et Maintenant la Gauche), avaient appelé début juillet à un premier pas dès 2014 pour mener à bien une grande réforme fiscale au cours du quinquennat.

"Alors que s'ouvre, dans des conditions difficiles, le débat public sur les orientations budgétaires pour 2014 et que la préoccupation du pouvoir d'achat prend de l'ampleur dans nos territoires, il est temps de poursuivre cette initiative (...) nous soutenons l'élargissement du mécanisme de la décote de l'impôt sur le revenu, mais nous pensons qu'il est possible d'aller plus loin sur le terrain du pouvoir d'achat", écrivent les signataires, à commencer par Laurent Baumel, Pascal Cherki, Jérôme Guedj, Christian Paul.

François Hollande a justifié dimanche soir lors d'une interview à la télévision les choix fiscaux pour 2014, estimant notamment avoir "annulé l'augmentation de la CSG qui était annoncée" et avoir touché à la TVA dans une moindre mesure que ne l'avait prévu la majorité précédente.

Le régime général de la sécurité sociale est financé par les cotisations sociales sur les salaires et par la CSG (Contribution sociale généralisée).

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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 09:39

logo MLG 95-copie-1La motion 3, Maintenant la Gauche de Val-d'Oise, se réunira en Assemblée Générale

Jeudi 19 septembre 2013
à 20h30
Foyer des Aînés
à
MÉRY-SUR-OISE
Rue des écoles

(derrière la salle des fêtes qui se situe sur la place de l'Hôtel de Ville)

plan et invitation à télécharger ici

L'ordre du jour répond évidemment aux enjeux de la rentrée :

  • débat sur la situation politique ;
  • Réforme des retraites ;
  • Actualités fédérales et préparation des municipales ;
  • Université d'automne de Maintenant La Gauche ;
  • Questions diverses.

Comptant sur votre présence nombreuse,   
Amitiés socialistes,   
Frédéric FARAVEL   
Mandataire fédéral de la motion 3

MLG-95_2013-2014.jpg

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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 07:41

Fête de l’Humanité : mobiliser pour une «vraie politique de gauche»

AFP - 13 septembre 2013

1239973_596845280365713_1995234299_n-copie-1.jpgEmmanuel Maurel était présent samedi 14 septembre 2013 à la Fête de L'Humanité pour un riche débat sur la réforme des retraites

Les dirigeants communistes veulent faire de la 78e édition de la Fête de l’Humanité, à partir de vendredi à La Courneuve, une «fête de mobilisation pour une vraie politique de gauche», dans un «esprit de conquête» à l’approche des élections municipales et européennes de 2014.

Sur fond d’actualité très dense, cette édition «va marquer la mobilisation à gauche», assure Pierre Laurent, secrétaire national du PCF. «Ce sera une fête de mobilisation contre la réforme des retraites, contre la guerre en Syrie, les événements montrent qu’en se mobilisant on peut empêcher la guerre», ajoute-t-il.

Pour le chef de file des communistes, il s’agit d’en faire «une mobilisation pour une vraie politique de gauche». «Il y aura beaucoup de débats avec des interlocuteurs venus de toute la gauche» affirme-t-il.

L’aile gauche du PS sera représentée par Marie-Noël Lienemann, Emmanuel Maurel et Gérard Filoche. L’ancienne ministre PS de l’Ecologie Delphine Batho est également annoncée. Le Parti socialiste aura aussi ses représentants : Luc Carvounas, secrétaire national aux Relations extérieures, Eduardo Rihan Cypel, porte-parole, et Jean-Marc Germain, secrétaire national au Travail.

«Rien de ce qui est à gauche ne m’est étranger. Comme chaque année, je vais à la Fête de l’Humanité, car j’aime débattre avec les communistes. Je pense que la mouvance communiste est aujourd’hui indispensable à la gauche française», a déclaré à l’AFP Emmanuel MaurelMaintenant la gauche»).

Parmi les invités, Jean-Paul Huchon, président PS de la région Ile-de-France participera à la fête de l’Huma «pour réaffirmer l’union de la gauche, c’est un message de rassemblement à la veille des municipales» où il faudra «faire barrage au FN», a-t-on déclaré dans son entourage.

Pierre Laurent confirme cet «esprit de conquête pour les prochaines échéances électorales avec le Front de gauche et la gauche». Le PCF est en désaccord avec son allié du Front de gauche, le Parti de gauche (PG) de Jean-Luc Mélenchon, sur la stratégie à adopter vis-à-vis du PS concernant les élections municipales.

«Eviter que le seul chemin soit Mélenchon»

Alors que le PG prône une autonomie systématique au premier tour, le PCF, qui dirige plusieurs villes avec le PS, opte plutôt pour le «cas par cas» avec un vote des militants.

Une faille sur laquelle joue le PS. «Aujourd’hui, il y a tout un espace politique qui va du PCF jusqu’au centre du PS qui veut la réussite de la gauche et qui se pose de vraies questions sur un possible tournant social-libéral du gouvernement», a déclaré à l’AFP Guillaume Balas, président du groupe PS au conseil régional d’Ile-de-France et secrétaire général d’Un monde d’avance (aile gauche du PS).

«On n’est pas d’accord sur tout mais il faut discuter, échanger pour éviter que le seul chemin qu’ait le PCF soit Mélenchon», ajoute-t-il.

En illustration de ces discussions stratégiques, un débat sur les municipales à Paris sera organisé le samedi à 15H00 avec les quatre candidats de la gauche : Anne Hidalgo (PS), Ian Brossat (PCF), Danielle Simonnet (PG) et Christophe Najdovski (EELV). La question des alliances du premier tour n’est pas encore réglée pour le PCF dans la capitale. Ian Brossat pourrait être le candidat à la mairie du Front de gauche si les militants PCF décidaient de ne pas s’associer au PS au premier tour, contrairement à ce qu’ils ont fait en 2001 et 2008.

Quelque 200.000 visiteurs par jour sont attendus autour des 450 stands de la Fête de l’Humanité installés sur 70 hectares à la Courneuve (Seine-Saint-Denis). Outre les discussions politiques, 80 concerts sont programmés dont celui du chanteur M, des groupes Archive, Tryo, Asian Dub Foundation, Zebda, de Jamel Debbouze, Yvan Le Bolloc’h etc.

AFP

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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 07:34

La sénatrice socialiste, Marie-Noëlle Lienemann, était parmi les personnalités invitées par Pierre Laurent au stand du Comité central du PCF à la Fête de l'Humanité. Elle réagit aux critiques du secrétaire national du PCF à l'encontre du gouvernement sur la politique économique et sociale du gouvernement.

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