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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 07:22
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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 10:11

Le Monde.fr avec AFP | 30.08.2014 à 08h30 • Mis à jour le 30.08.2014 à 11h54

4479298_3_cca8_la-rochelle-le-30-aout-les-frondeurs-de_629d.jpgTrois jours après la déclaration d'amour de Manuel Valls aux patrons du Medef et en pleine université d'été du Parti socialiste à La Rochelle, les frondeurs sont bien décidés à peser sur le débat. Samedi 30 août, ces députés et élus PS contestataires dont certains se sont abstenus sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale en juillet ont officialisé leur collectif «Vive la gauche» devant 300 à 400 personnes dans un amphithéâtre de la faculté de lettres.

Dans un texte que s'est procuré Le Monde et qui a été rendu public lors de cette réunion, Christian Paul, Laurent Baumel ou encore Jérôme Guedj, s'alarment de l'état de la France en rappelant le résultat des élections européennes qui ont vu le Front national arriver en tête :

« La durée et la profondeur de la récession minent le quotidien des Français et la confiance en un destin collectif. Privées d'une amélioration de leurs conditions de vie, les classes populaires et moyennes ont exprimé leur colère. Le vote majoritaire d'un sombre dimanche en faveur de l'extrême droite a été le révélateur insupportable d'une société sous tension. »

 UNE ÉVOLUTION DES INSTITUTIONS

Tout en critiquant le premier ministre («Les applaudissements du Medef ne seront jamais le critère de notre réussite»), les signataires proposent un «un plan d'urgence alliant un soutien ciblé aux entreprises, du pouvoir d'achat supplémentaire pour les familles et un maintien des capacités d'investissement local»

Ces socialistes, dont certains avaient déjà signé l'appel des 100 au printemps, demandent également une évolution des institutions :

«Contre l'épuisement démocratique et la colère qui s'expriment, nous devons dépasser les institutions asphyxiantes de cette Ve République corsetée. Pour permettre à la gauche de rassembler durablement une majorité sociale et politique, nous devons changer les modes de représentation et de délibération de notre pays et les adapter aux temps présents

Au milieu du public, Christiane Taubira, ministre de la justice reconduite dans le nouveau gouvernement malgré son positionnement proche de celui d'Arnaud Montebourg et de Benoît Hamon, a suscité la curiosité.

Appel de La Rochelle

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 10:07


Plénière « Ce qu'attend le mouvement social de... par PartiSocialiste

Retrouvez la plénière « Ce qu'attend le mouvement social de la politique » en présence de Bruno Le Roux, Emmanuel Maurel, Nadia Bellaoui, Bernadette Groison, Pascal Pavageau, William Martinet, Jean-Louis Malys, Agnès Le Bot, Pascal Priou et animée par Karine Berger.

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 09:58

30 août 2014 FranceTvinfo

4653867.jpgRobert Hue (MUP) , Jean-Michel Baylet (PRG), Jean-Christophe Cambadélis (PS), Emmanuelle Cosse (EELV), Jean-Luc Bennahmias (ex-MoDem) et Pierre Laurent (PCF), le 30 août 2014 à La Rochelle (Charente-Maritime). (JEAN-PIERRE MULLER / AFP)

"Il y a de la place sur la gauche de la salle". A quelques minutes du début de la conférence sur l'union de la gauche, l'organisateur de l'université d'été du PS, David Assouline, a un petit problème. "Si certains, à droite de la salle, peuvent migrer à gauche, ce serait plus équilibré", insiste le responsable socialiste. La phrase a dû faire sourire ses invités du jour.

Pour cette dernière "plénière" - grande conférence dans le jargon socialiste - de l'édition 2014, le PS a en effet convié l'ensemble des dirigeants de la gauche, du communiste Pierre Laurent au radical Jean-Michel Baylet, en passant par l'écologiste Emmanuelle Cosse, l'ex-communiste Robert Hue, le chevénementiste Jean-Luc Laurent et l'écolocentriste Jean-Luc Bennahmias. 

"Le Medef, les promoteurs immobiliers… Cela fait beaucoup pour une première semaine"

Si les autres sont moins critiques, Pierre Laurent et Emmanuelle Cosse aimeraient justement que le PS attache autant d'importance à rééquilibrer la salle qu'à faire bouger la politique du gouvernement. "Depuis quand la seule feuille de route de la gauche est celle du Medef et des promoteurs immobiliers ? (…) Est-ce à Pierre Gattaz de nous aider à penser le monde de demain ?", feint de s'interroger Pierre Laurent.

"La politique du nouveau gouvernement conduit par Manuel Valls est une voie sans issue", tonne-t-il, sous les applaudissements du public, ponctués de quelques sifflets. Et d'insister : "Le contrat de 2012 a été rogné jour après jour. Aujourd'hui, il n'est pas rogner bout par bout, il vient d'être déchiré cette semaine devant les Français". Une militante tente bien un "on est au PS ici, pas au PC, merde", mais ses voisins lui intime de la boucler.

A la fin de son intervention, une partie de la salle, composée d'élus et de militants socialistes, se lève et scande "Unité, unité, unité !".

"Les annonces d'hier m'ont mises extrêmement en colère"

Emmanuelle Cosse, la représentante des écologistes, lui succède à la tribune. "Si c'est pour défendre un programme social-libéral à la fin, je ne vois pas pourquoi faire l'unité", dénonce-t-elle, avant de glisser qu'à l'inverse: "nous serons toujours présents pour appliquer le programme de 2012".

Surtout, la numéro un des Verts consacre une bonne partie des dix minutes de son intervention à défendre la loi Alur, portée par sa collègue Cécile Duflot et retoquée par le gouvernement la veille. "Les annonces d'hier sur le logement m'ont mises extrêmement en colère, lance-t-elle. Camarades, vous devez empêcher que la loi Alur soit détricotée". Les camarades applaudissent.

"Il fallait bien casser un peu de vaisselle"

Le premier secrétaire du PS, dernier à prendre la parole, tente de calmer le jeu après ce pilonnage en règle. "Voilà, c'est fait. Et pour cela, il fallait bien casser un peu de vaisselle", ironise Jean-Christophe Cambadélis. "Si nous avons des désaccords sur combien de sujets sommes-nous d'accord ?", demande-t-il, rappelant les noms des communes dirigées par des coalitions de gauche.

Dans un exercice d'équilibriste qu'il affectionne, le Premier secrétaire lance à la salle des formules bien pratiques comme "l'unité, cela ne veut pas dire l'unicité" et évoque le risque d'être "marginalisé" face à la montée du FN. Quant à l'attitude des militants, Jean-Christophe Cambadélis préfère en sourire : "Pierre Laurent, qui a hésité à venir, n'est pas déçu du voyage".


Après les élections municipales et européenne... par PartiSocialiste

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 09:51

Par Sophie de Ravinel Mis à jour le 28/08/2014 à 20:54 Publié le 28/08/2014 à 20:50 - LeFigaro.fr

Les règles internes du parti le prévoit à mi-mandat, selon la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann.

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Le-pacte-de-responsabilite-ne-cree-pas-l-unanimite-au-PS ar«C'est incontournable. Et il doit avoir lieu dans les prochains mois.» Sénatrice de l'aile gauche du Parti socialiste, membre du courant La gauche maintenant, Marie-Noëlle Lienemann est claire sur la nécessité d'organiser au plus vite un congrès du PS. D'abord pour s'entendre et se mesurer au sein du parti. «Nul, dit-elle, ne peut ignorer le profond malaise face au nouveau gouvernement et aux applaudissements qui ont scandé le discours de Manuel Valls devant les patrons du Medef» Deuxième raison, «le respect des règles internes du PS» qui prévoient l'organisation d'un congrès à mi-mandat. «Nous y sommes.» Enfin, la sénatrice de Paris rappelle que «Jean-Christophe Cambadélis n'a pas été élu par les militants…»

Le premier secrétaire s'est d'ailleurs lui-même montré plutôt favorable à l'organisation d'un congrès dans les premiers mois de 2015. Ne serait-ce que pour renforcer sa position. Ce congrès, s'il a lieu, pourrait, pour des questions budgétaires, se tenir à Paris.

Mais ailleurs, au PS, certains ne partagent pas ce sentiment d'urgence, comme le sénateur du Val-de-Marne Luc Carvounas, proche de Manuel Valls. «Nous avons perdu 25.000 militants en un an et ce n'est pas moi qui le dis, c'est le PS. Alors si nous voulons nous renforcer, ce sera par le biais des états généraux du PS que nous lançons ce week-end jusqu'en décembre…» Le congrès, source de divisions, «ce n'est pas l'urgence…»

Luc Carvounas le verrait bien se tenir «après les régionales de 2015, début 2016». Marie-Noëlle Lienemann est, elle, convaincue de la pression de l'exécutif sur le PS pour retarder voire empêcher le congrès. «Cambadélis me l'a encore confirmé en juillet», assure-t-elle.

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 09:47
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26 août 2014 2 26 /08 /août /2014 20:40

Le Monde - mardi 26 août 2014

530369 10201999381898155 2000397133 nÀ l’évidence, la majorité présidentielle traverse une crise sérieuse. Mais on aurait tort de réduire celle-ci à une querelle d’égos, à un problème de « gouvernance » ou une question « d’autorité ». En réalité, cette crise vient de loin. Elle remonte à l’acceptation par le président Hollande du Traité budgétaire européen que le candidat Hollande n’avait eu de cesse de dénoncer pendant la campagne présidentielle. En ratifiant le TSCG, alors qu’il avait l’onction des Francais pour tenter d’imposer un rapport de forces favorable à une réorientation de la politique économique de l’Union face à Madame Merkel, l’exécutif se privait de marges de manœuvre précieuses. Il acceptait de se plier à un ensemble de contraintes qui rendaient extrêmement difficiles la mise en œuvre d’une politique qui avait été promise aux Français.

Bien sûr, nul n’ignorait les difficultés auxquelles nous étions confrontés, le bilan calamiteux que nous avait laissé la droite, la gravité de la crise. Nous le savions, et fort de ce diagnostic, nous avions proposé un autre chemin aux Français : celui du redressement (qui ne saurait se limiter à la seule question des comptes publics !) dans la justice sociale, qui implique des mesures fortes en matière de redistribution de richesses. Nous n’avons pas emprunté ce chemin.

Car rappelons-le : pas plus que le « pacte de compétitivité » et son CICE, le « pacte de responsabilité », c’est à dire la baisse massive des cotisations sociales financée par la baisse des dépenses publiques, ne figurait parmi les engagements de campagne de François Hollande. Cette ligne politique, fondée sur une option idéologique largement contestable et longtemps contestée par les membres de l’exécutif eux-mêmes, ne pouvait que désorienter l’électorat de gauche et semer le doute dans la majorité présidentielle. D’autant que les résultats de cette « politique de l’offre » ne sont pas au rendez vous. Et risquent de se faire encore attendre si l’investissement et le pouvoir d’achat restent insuffisamment pris en compte, comme c’est hélas le cas aujourd’hui. De même, la réduction à marché forcée des déficits publics, dans un contexte de croissance quasi nulle, menace de comprimer un peu plus l’activité économique du pays.

La contestation de ces choix opérés par le chef de l’Etat ne date pas d’hier. Nous sommes quelques uns au PS à avoir alerté, des le début du quinquennat, sur les risques d’une telle politique, et sur la nécessité d un changement de cap. Le Front de gauche ne se reconnaît pas dans la majorité gouvernementale, EELV l’a quittée après les municipales.

1186102_10202041470621023_1473371853_nUNE LECTURE PRÉSIDENTIALISTE DES INSTITUTIONS

Plus récemment, des parlementaires socialistes ont fait des propositions pour amender des projets de loi économiques et sociaux. Ils n’ont pas été entendus. Au sein même du parti du président, un grand nombre de militants, déboussolés après deux défaites sévères, aspirent à une politique nouvelle. Face à ce rétrécissement de leur majorité, et en dépit des doutes sérieux qui s expriment dans leur propre formation politique, les deux têtes de l’exécutif ont fait le choix du statu quo.

Cette fuite en avant doit beaucoup à une lecture très présidentialiste de nos institutions. À juste titre, les socialistes ont toujours dénoncé, dans la Vème, le risque de la personnalisation du pouvoir, la marginalisation progressive du Parlement, l’insuffisante démocratie participative. Contrairement à la droite, la gauche ne croit pas au culte du chef et privilégie la délibération collective. Force est de constater pourtant que dans ce domaine, nous ne sommes pas exempts, depuis deux ans, de tout reproche ! Parce que la majorité législative procède de l’élection présidentielle, il serait normal que le parti majoritaire et les parlementaires acceptent sans broncher des décisions à l’élaboration desquelles ils ne participent pas, ou peu, quand bien même elles seraient très éloignées des engagements pris lors de la campagne. Nous sommes de plus en plus nombreux à contester cette vision de l’exercice du pouvoir.

La démission du gouvernement obéit à une certaine logique politique et institutionnelle : elle est la conséquence d’un sérieux désaccord au sein de la majorité, qu’Arnaud Montebourg a finalement reconnu. Pour autant, il ne faut pas se résoudre à cette situation. Plutôt qu’un acte d’autorité qui aboutirait, demain, à la constitution d’un gouvernement à l’assise politique plus fragile encore, l’exécutif devrait prendre l’initiative d’un acte de rassemblement. L’heure est venue d’élaborer un nouveau pacte majoritaire avec les forces de gauche qui ont permis la victoire de François Hollande le 6 mai 2012.

Une politique nouvelle, fondée sur la réorientation de la construction européenne, la relance du pouvoir d’achat et de l’investissement : voilà ce qu’il faut pour redonner a notre pays son dynamisme économique et son rayonnement. Voilà ce qui permettrait à nouveau de fédérer une majorité politique et sociale qui souhaite le changement.

Emmanuel Maurel (Député (PS) européen)

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26 août 2014 2 26 /08 /août /2014 20:37

CaylaFr24David Cayla, membre des économistes atterrés et de Maintenant la Gauche, était lundi 25 août l’invité de France 24 pour un débat face à Elie Cohen.

Retrouvez l’émission sur le site de France 24

Le gouvernement français a démissionné. Manuel Valls est reconduit et présentera son nouveau gouvernement mardi. Faut-il changer la politique économique de la France ? Arnaud Montebourg a-t-il raison ? Les politiques d’austérité sont-elles absurdes ?

Une émission présentée par Anthony Saint-Léger, Cécile Khindria et Pauline Heilmann.

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26 août 2014 2 26 /08 /août /2014 20:30
Lundi 25 août 2014 à 18h00 mis à jour le Mardi 26 août 2014 à 09h00

La sénatrice socialiste de Paris a répondu aux questions de Noé da Silva depuis La Rochelle où va avoir lieu l'université d’été du PS. Marie-Noëlle Lienemann a redit qu'elle voulait que le PS organise un congrès extraordinaire. Elle estime par ailleurs que la priorité c'est la mise en place de la réforme fiscale.

A quelques heures de l’annonce des noms des ministres qui formeront le nouveau gouvernement de Manuel Valls, Marie-Noëlle Lienemann était sur France Bleu 107.1 en direct depuis la Rochelle pour réagir à l’actualité. Marie Noëlle Lienemann, qui fait partie de l’aile gauche du PS, n’a jamais mâché ses mots. Elle a souvent été très critique face à l’action gouvernementale. Elle n’a jamais hésité à faire part de ses désaccords avec certains aspects de la politique menée par l'exécutif.

Marie-Noëlle Lienemann (PS) l'a réaffirmé sur France Bleu 107.1, elle veut un congrès extraordinaire du PS pour que chacun puisse exprimer ses idées.


Pour Marie-Noëlle Lienemann, l'une des priorités c'est la mise en œuvre de la réforme fiscale.

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24 août 2014 7 24 /08 /août /2014 09:36
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