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17 mai 2015 7 17 /05 /mai /2015 21:32
Pourquoi je rejoins la motion B - Antoine Raisséguier - Franconville

Cher(e) camarade,

A deux ans de la future élection présidentielle, il est venu le temps du bilan de mi-parcours. Chacun d'entre-nous, quelque soit son histoire au sein de notre formation politique, ses choix, hier ou aujourd'hui, a difficilement vécu ses trois premières années. Ce sont quatre défaites électorales très lourdes, des militants qui partent ou qui ne viennent plus et des sections qui se vident. Personne ne peut dire que cela n'existe pas et qu'il ne faudrait en tirer aucune conséquence. La "blessure militante" est bien là et nous avons tous besoin d'une perspective et d'un espoir.

La question centrale de ce congrès n'est pas d'être pour ou contre le gouvernement mais de savoir si la politique que nous menons rassemble les socialistes puis la gauche. Le rassemblement est l'ADN d'une gauche victorieuse.

La motion "A gauche pour gagner !", que je soutiens, demande la fin des renoncements et le début des infléchissements. Ils sont nécessaires, attendues et légitimes.

Pour renouer avec l'esprit du Bourget, pour renouer avec le sens des victoires de 2012 et pour renouer avec nos concitoyens, le 21 mai, choisissez la clarté dans les idées et la cohérence dans les actes, votez pour la motion B.

Antoine Raisséguier

Secrétaire de section, conseiller municipal et communautaire de Franconville

membre du bureau fédéral du PS 95

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17 mai 2015 7 17 /05 /mai /2015 21:30
Pourquoi je rejoins la motion B - Xavier Morin - Argenteuil

Pourquoi je rejoins la motion B

Lors du dernier congrès de Toulouse en 2012, j'ai soutenu la motion derrière Harlem Désir. Pour ce congrès, je soutiens la motion B : "A gauche pour gagner !"

En effet, l'action du gouvernement pose question et est matière a débat. Force est de constater que ce débat est escamote par la majorité sortante, soi-disant pour ne pas mettre en difficulté le président de la république. Nous sommes en droit de nous demander a quoi sert un congrès alors ?

Pourtant, les élections depuis un an ont quasiment toutes été perdues (sauf la législative partielle dans le Doubs, pour voir le FN arriver a 49%). Cela devrait nous interroger !

Si dans le domaine de l'éducation et la refondation de l’École, la consommation ou l'environnement nous avons été dans le sens du progrès et répondons aux enjeux posés lors des élections présidentielles de 2012, il n'en est pas de même pour la politique économique. Un thème revient souvent, les aides aux entreprises.

Soutenir la compétitivité des entreprises, oui il faut le faire. Mais il faut cibler pour les entreprises qui en ont réellement besoin, pas en distribuant à l'aveugle plus de 30 milliards d'euros à travers le CICE et le pacte de responsabilité.

Dans un contexte ou l'argent public est rare, notamment sous la pression de l'Union européenne, la question de la distribution d'aides publiques sans contreparties en terme d'emplois a eté un mauvais signal que nous souhaitons corriger.

Des exemples ont montré que ces aides ont été versées alors que les secteurs dans lesquels exercent ces entreprises ne les justifient pas. Enfin, ajoutons que cet argent va parfois pour des groupes qui dans le même temps organisent en Europe la fuite de l'impôt sur les sociétés, cela doit donc amener les Socialistes une réponse plus forte.

Xavier Morin

Section d'Argenteuil

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 17:31
Loi Macron au Sénat : Le PS doit en urgence réconcilier ses discours et ses actes

Le groupe socialiste au Sénat a décidé, en présence du Premier ministre, de ne pas s’opposer au projet de loi « Macron » réécrit par la majorité UMP-UDI.

Le texte voté cet après-midi accentue fortement l’orientation libérale du projet initial. L’abstention de la plupart des sénateurs socialistes n’en est que plus stupéfiante.

Le nouveau texte revient ainsi sur l’obligation d’accords collectifs sur les contreparties pour l’ouverture dominicale dans les zones commerciales et touristiques. La majorité de droite a donné aux maires la possibilité d’ouvrir les commerces douze dimanches dés 2015, quand le Parti socialiste défend « officiellement » un maximum de 7 dimanches.

Le texte « assouplit » également le compte pénibilité, mesure emblématique de la réforme des retraites de 2014, en supprimant la fiche individuelle retraçant l’exposition de chaque salarié aux facteurs de pénibilité et en limitant à 3 ces facteurs.

Le projet de loi allège par ailleurs le régime juridique des accords de maintien de l’emploi, ouvrant la voie à la conclusion d’ « accords offensifs » de dérogation au temps de travail, même lorsque les emplois ne sont pas menacés. Ces accords autoriseraient les entreprises à développer la précarité du salariat.

La droite sénatoriale a aussi modifié le dispositif sur la transmission des entreprises, en prévoyant de limiter l'information des salariés aux seuls cas de cessation d'activité sans repreneur, une mesure demandée par le patronat.

Enfin, le texte de la droite s’aligne sur la position du MEDEF en remettant en cause plusieurs des actuels seuils sociaux.

L’abstention du groupe socialiste au Sénat envoie comme message au pays, aux salariés, aux organisations syndicales, que ce texte – caricature d'un projet de loi qui divisait déjà profondément la gauche – serait suffisamment acceptable ou soutenable pour ne pas s'y opposer.

Cette situation politique, proprement incompréhensible, illustre une nouvelle fois l’urgence d’une cohérence entre nos principes et les choix faits au Parlement. Plus que jamais, le Parti socialiste ne saurait s’opposer à la dérive libérale dans ses textes de congrès et détourner le regard quand il y est confronté dans un hémicycle.

Nous demandons aux socialistes de réagir collectivement, de s'opposer avec fermeté à un texte porteur de régressions sociales et qui fragilise dangereusement les conditions de travail des salariés.

 

Christian Paul, premier signataire de la Motion B

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 16:21
Nos propositions depuis le lancement du congrès
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10 mai 2015 7 10 /05 /mai /2015 22:13

Le mercredi 6 mai 2015, la motion B "à gauche pour gagner !" a dévoilé l'agenda des réformes qu'elle soumet aux militants socialistes.

L’agenda des réformes : 15 mois pour retrouver le sens du progrès !

Notre pays a tous les atouts et tous les talents pour se relever. Mais pour cela, le cap fixé ne peut être seulement un récit comptable de son redressement. Il nous faut agir à la mesure des épreuves vécues par nos concitoyens, ceux qui nous attendent encore, qui nous espèrent souvent, mais dans l’urgence. L’urgence des vies précaires, des emplois détruits sans que d’autres ne les remplacent, l’urgence de leur présent à consolider et d’un avenir qui leur semble incertain. Derrière l’apparent tripartisme et la montée du FN, il y a un peuple qui nous quitte. Retrouver le sens du progrès, lutter contre un sentiment d’impuissance trop répandu et qui épuise le pays tout entier, voilà l’enjeu des deux années qui nous séparent de 2017.
Fixer ensemble l’agenda des réformes pour retrouver la confiance des Français et réussir le quinquennat : voilà ce que doivent être le sens et le message de Poitiers.
Dans les dix-huit mois qui viennent, en se concentrant sur l’essentiel et en profitant de l’amélioration de la conjoncture (baisse de l’euro, rachat des dettes publiques par la Banque Centrale Européenne, plan d’investissement européen, baisse du cours du pétrole), nous pouvons redonner confiance en notre action et obtenir des résultats qui mêlent efficacité économique et justice sociale.
Le congrès de Poitiers ne peut se réduire à de belles déclarations sans conséquences ni lendemains pour notre action : il faut utiliser le dernier budget utile de ce quinquennat, le Projet de Loi de Finances 2016, pour traduire les inflexions nécessaires, voire pour certaines, les inscrire dans un collectif budgétaire dès cet été.
Cet agenda se concentre sur trois priorités :
• Réorienter la politique d’aide aux entreprises pour la rendre réellement efficace et créatrice d’emplois ;
• Avec les marges budgétaires ainsi dégagées, améliorer sensiblement les conditions de vie et le pouvoir d’achat des classes populaires et moyennes, et leur permettre ainsi d’être au cœur de la reprise économique ;
• Réaffirmer le rôle de modernisation et de régulation de la puissance publique...
Pourquoi ce calendrier des réformes ?
Les militants du PS doivent pouvoir faire des choix clairs et réalistes.
Le PS peut reconquérir le cœur des couches populaires et des classes moyennes, et retrouver la confiance de ceux qui ont voulu la victoire en 2012 Le temps est compté et il faut agir vite pour que les Français voient des résultats significatifs en termes d’emploi.

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30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 11:06

"La démocratie économique passe par la maîtrise du capital"

Par Emmanuel Maurel et Daniel Vasseur  | 

Emmanuel Macron s'illusionne sur les résultats de sa politique d'attractivité de la France. L'enjeu est celui de la démocratie économique, aussi bien au sein de la nation que de l'entreprise. Pour y parvenir, le contrôle du capital par l'Etat est essentiel. Par Emmanuel Maurel, député européen PS, et Daniel Vasseur, économiste

 

maurel-vasseur

L'actualité récente d'Alcatel, ce géant français qui passe sous pavillon finlandais, absorbé par Nokia, nous rappelle combien la détention du capital des entreprises est au cœur de toute réflexion sur notre politique industrielle. Ce rachat est la preuve qu'en dépit des discours sur un "changement de modèle" du capitalisme, visant à faire croire que l'approche "shareholder" (actionnaire) était désormais supplantée par celle de "stakeholder" (partie prenante), la réalité est toute autre, et la propriété demeure la variable centrale de toute stratégie industrielle.

Privilégier les actionnaires à long terme

C'est à cette réalité que s'est converti, semble-t-il, le ministre de l'Économie, Emmanuel Macron, dans sa récente défense des droits de vote doubles pour les actionnaires présent depuis plus de deux ans au capital des groupes (Le Monde, 25 avril 2015, "Retrouver l'esprit industriel du capitalisme"). Il s'agit pour l'Etat-stratège, de privilégier les actionnaires de long-terme, y compris lui-même, qui détient ses parts dans certains géants français comme Renault, EDF, Thalès, depuis plusieurs années voire plusieurs décennies. Il était temps, en effet, de s'apercevoir qu'une politique industrielle pour un pays comme la France, ne consiste pas seulement à réglementer "l'environnement" fiscal, social, des entreprises. La propriété du capital, c'est le pouvoir. Veiller sur la propriété du capital, c'est préserver la capacité d'établir des stratégies autonomes, d'anticiper, c'est, en un mot, l'avenir des industries françaises et de nos emplois.

Aussi apportons-nous tout notre soutien à la lutte menée par M. Macron pour faire accepter à Carlos Goshn, patron de Renaut-Nissan, la mise en place des droits de vote doubles pour les actionnaires de long terme. Comme l'a montré l'histoire récente de Renault, dont le capital est partiellement public mais qui a délocalisé la production et l'emploi de façon plus agressive encore que ses concurrents français, l'entreprise s'est longtemps abandonnée à un capitalisme hors-sol, pour des résultats qui, de l'avis de tous, ne sont pas à la hauteur.

La stratégie court-termiste d'Emmanuel Macron

Mais notre soutien s'arrête ici, car il est bien évident que la stratégie du ministre de l'Economie obéit à une gestion de court-terme. L'outil des droits de votes doubles, créé par le "décret Florange", seul résidu de la "Loi Florange" promue à juste titre par Arnaud Montebourg, sera mobilisé pour faciliter la vente des actions détenues par l'État. De l'aveu même du Gouvernement, il est uniquement question de pouvoir se désengager des entreprises concernées, tout en conservant le même nombre de droits de votes. En somme, le projet se résume à une espèce d'optimisation financière à court-terme réalisée par l'Agence des Participations de l'Etat, et ne ressemble en rien à l'ébauche d'une politique industrielle active.

Le refus des nationalisations temporaires, pourtant utilisées à l'étranger

Surtout, les nationalisations temporaires, comme celle d'Alstom en 2004, tellement nécessaires pour défendre les entreprises françaises en cas de crise temporaire, ou de raids de prédateurs boursiers ou de fonds de réserve souverains étrangers, restent en pratique presqu'impossibles à mettre en œuvre. M. Macron n'a cessé de lutter contre cette innovation, au nom de la peur et des réticences qu'elle pourrait inspirer aux investisseurs étrangers. Mais de nombreux autres États y ont d'ores et déjà recours. En outre, une politique industrielle ne se réduit pas à la sacro-sainte « attractivité », car faire la danse du ventre devant des groupes multinationaux pour qu'ils s'intéressent un peu à la France ne garantit en rien qu'ils ne nous faussent pas compagnie rapidement. La Royaume-Uni a montré les limites de cette stratégie qui a conduit l'emploi outre-manche à toujours plus de précarité et de bas salaires, pour une industrie aussi sinistrée qu'en France.

La résistance allemande à la déferlante financière, un exemple à suivre

C'est la raison pour laquelle, une fois n'est pas coutume, tout le monde sera d'accord pour se référer au modèle allemand, de capitalisme national - familial, mais aussi territorial, car les Landesbanken régionales, contrôlées par les différents États fédérés, et les banques allemandes jouent un rôle fondamental dans le pilotage des grands groupes industriels de ce pays. L'erreur de l'Allemagne, au cours de la période récente, réside dans la déréglementation de son marché du travail, dont les manifestations sont critiques : l'atonie de sa demande intérieure, un grand recul des droits des salariés, ainsi qu'une explosion des travailleurs précaires et de la pauvreté. Mais son véritable succès, en revanche, est d'avoir su résister à la déferlante libérale, aux opérations d'OPA, de LBO etc... qui abandonnent tant de fleurons industriels au contrôle de fonds de pension sans stratégie territoriale. En un mot comme en mille, elle résiste à la mondialisation du capital et aux modes financières anglo-saxonnes toujours présentées comme le comble de la modernité.

Emmanuel Macron ou l'illusion de l'attractivité

De ce point de vue, il reste beaucoup de chemin à parcourir à M. Macron, dont la loi en cours d'examen au Parlement facilite la privatisation d'entreprises à capital public, dans des secteurs aussi vitaux que les transports. Faut-il rappeler qu'il résulte d'une exigence de notre Constitution que tout monopole de fait, dans un secteur essentiel à la Nation, doit devenir et demeurer la propriété de la collectivité ?

L'enjeu n'est pas mince, et porte en lui un antagonisme profond d'intérêts : il est parfaitement illusoire de s'imaginer que les intérêts des investisseurs de court-terme, sans attaches à un quelconque groupe industriel ni à un quelconque territoire, pourraient converger durablement vers les intérêts d'une politique industrielle nationale, vers les intérêts des salariés, ceux des clients ou des territoires. C'est pourtant bercé par cette illusion de l'attractivité, que M. Macron promeut sans relâche, partout où il est depuis trois ans, une politique malthusienne de restriction des salaires, de baisse des dépenses publiques, ayant pour seul résultat jusqu'à présent de freiner le redémarrage de l'activité (les chefs d'entreprise se plaignent avant tout de la faiblesse de leur carnet de commande).

Maîtriser le capital pour parvenir à la démocratie économique

Aussi, nous n'attendons pas du ministre de l'Économie d'un gouvernement socialiste, qu'il "retrouve l'esprit du capitalisme"; car nous savons que "l'esprit du capitalisme" si bien décrit par Max Weber, ne concourt qu'à l'accumulation et n'a que la richesse comme but final, supérieur à la consommation elle-même. Il est vecteur d'inégalités, et ne prospère que parce que les principes démocratiques n'ont pas encore pénétré l'économie et le travail. Nous voulons, tout au contraire, retrouver le message politique essentiel du socialisme - la lutte pour compléter la démocratie politique, par la conquête de la démocratie économique, au sein de la nation comme au sein de l'entreprise. Et la démocratie économique, c'est la maîtrise du capital.

Emmanuel Maurel, député européen
Daniel Vasseur, économiste

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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 13:35
A Gauche pour Gagner ! : notre motion en quelques lignes

La victoire en 2017 est encore possible si nous savons réussir ce quinquennat. Le chemin est semé d’embûches, mais il ne demande qu’à être emprunté. Il réclame notre engagement optimiste et volontaire. Il exige que le congrès de Poitiers soit celui des militants, et non de déclarations vagues et sans lendemains. Voilà le premier pas d’une gauche qui gagne.

 

I. 2015-2017 : retrouver la confiance des femmes et des hommes de gauche

Malgré des avancées réelles (mariage pour tous, refondation de l’École, Banque publique d'investissement, loi Consommation, …), le quinquennat de François Hollande est troublé par l’affirmation d’autres priorités, qui dessinent une toute autre ligne : transfert au bénéfice des entreprises de 40 Mds€ sans contreparties, absence de renégociation du traité budgétaire européen, loi bancaire très timide, enterrement de la réforme fiscale, renoncement à ouvrir le droit de vote aux étrangers non européens. Ces évolutions sont incomprises car elles ne correspondent pas à ce que les Français attendaient de nous. Leur efficacité et leurs objectifs précis sont contestés. Elles ont contribué à fracturer la majorité et à éloigner nos électeurs. Cette défiance diffuse contre nous tous a provoqué 4 défaites électorales d'affilée. Socialistes, nous devons trouver les moyens de sortir de cet isolement. Nous avons à peine deux années pour y parvenir.

Rassembler les socialistes et la gauche autour d'un agenda de réformes jusqu'en 2017

  • Conditionner et mieux cibler les aides aux entreprises (CICE, CIR, allègements de cotisations sociales) pour les rendre enfin efficaces et créatrices d’emplois ;

  • Améliorer significativement les conditions de vie des Français en augmentant le pouvoir d’achat des ménages (réforme fiscale avec une CSG progressive, réévaluation du SMIC, fin du gel du point d’indice) et appliquant un « Plan République » dans les quartiers urbains (augmentation du nombre d’enseignants et d’éducateurs, appui financier aux associations, plan massif de construction de logements) comme dans les territoires ruraux et périurbains (fin de la baisse des dotations aux collectivités, accélération du développement du très haut débit, ouvertures de centres de santé) ;

  • Réguler l’économie et contrôler efficacement la finance avec une nouvelle loi bancaire et une réelle lutte contre l’évasion et l’optimisation fiscales ;

  • Agir pour réorienter réellement la politique européenne (assouplissement du corset budgétaire, lutte contre le dumping fiscal et social, moratoire sur les négociations sur le TAFTA).

 

II. Quel projet de société pour les socialistes ?

Les socialistes du 21ème siècle ne peuvent avoir la déréglementation comme boussole. Nous voulons continuer à porter haut les couleurs d’une gauche efficace qui transforme la société dans le sens du progrès.

Cinq chantiers fondateurs pour nous remettre sur le bon chemin

  • Aller vers un nouveau modèle de développement en faisant le choix de l’éco-socialisme (transition énergétique, agro-écologie, rénovation thermique des bâtiments, relance des 34 plans de la Nouvelle France industrielle, interdiction de la spéculation sur les matières premières agricoles, répartition du temps de travail) ;

  • Protéger les salariés dans la mondialisation : lutter contre le recours abusif au travail précaire et les licenciements boursiers, donner davantage de pouvoir aux salariés dans les entreprises, reconnaître le burn out comme maladie professionnelle ;

  • Reprendre le grand combat pour l’égalité réelle : en commençant par l’École, en œuvrant à l’accès de tous aux soins et à la protection sociale, en mobilisant tous les moyens en faveur du logement, de la jeunesse, de la culture, de la lutte contre les discriminations de tout ordre ;

  • Réformer les institutions démocratiques : le Parlement reste trop soumis à la volonté de l’exécutif. Nous devons promouvoir une 6ème République qui laisse plus de place aux citoyens ;

  • Conduire une diplomatie moderne et progressiste. Nous ne gagnerons contre le terrorisme que grâce à la coopération, au développement et à la reconstruction des États fragiles.

 

III. Le Parti socialiste que nous voulons

Le PS doit être l’éclaireur du gouvernement : il ne peut se contenter de rédiger des communiqués saluant a posteriori les décisions du conseil des ministres. Nous voulons un parti mobilisé, innovant, qui débat vraiment, prend position et agit sur la conduite du pays.

Nous proposons un programme de reconquête des territoires où nous avons connu des défaites depuis 2014, une transformation des sections et des fédérations en « maisons communes », ouvertes aux débats pour tous ceux qui veulent changer la société dans le sens du progrès. Notre parti doit redevenir attractif pour les jeunes. Personne ne saurait enfin évacuer par principe les primaires de l’ensemble de la gauche. Cette décision collective du parti devra être prise dans un an.

 

Pour ré-assembler la République, ressouder la gauche et rassembler les socialistes :

il nous faut un nouveau contrat de majorité

Les derniers scrutins nous l'ont montré : seule une dynamique du rassemblement de la gauche et des écologistes évitera l’élimination au premier tour et peut nous permettre de l'emporter au second, aux élections régionales comme à l'élection présidentielle.

Mais le rassemblement ne se décrète pas : il se construit pas à pas et se mérite. Il suppose que nos choix répondent aux aspirations des classes moyennes et populaires, du « peuple de gauche » dans son entier. Il doit produire du compromis pour apporter une dynamique. C’est au Parti socialiste d’organiser cette nouvelle phase politique en s'adressant à tous ceux qui espèrent encore de la gauche. C'est aux militants du Parti socialiste dans ce congrès de Poitiers de prendre la parole et de s'y engager.

A Gauche pour Gagner ! : notre motion en quelques lignes
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23 avril 2015 4 23 /04 /avril /2015 12:39

 

une centaine de militants rassemblés à Ermont, salle de l'Arche

Mercredi soir, une centaine de militants socialistes (plusieurs dizaines s'étaient excusés en raison des vacances scolaires) sont venus débattre autour de la présentation de la motion B "A gauche pour gagner !".
Accueillis par les camarades d'Ermont, de la 4ème circonscription et Frédéric Faravel, mandataire fédéral, ils ont échangé avec enthousiasme et sans tabou avec Emmanuel Maurel - député européen - Jean-Pierre Blazy - député et maire de Gonesse - et Gérard Sebaoun, député de la 4e.
Tous ont exprimé leur envie d'un débat franc et clair, trop longtemps retardé, sans faux semblant; ils ont affirmé leur espoir dans cette motion pour redonner au Parti Socialiste sa place centrale au cœur de la gauche, pour un parti qui sache à nouveau peser sur les orientations économiques et sociales du gouvernement, pour retrouver le sens de nos engagements de 2012 et arriver en 2017 dans une position renforcée par l'amélioration des conditions de vie des Français; ils ont rappelé la nécessité vitale du rassemblement de la gauche, qui ne sera possible qu'à condition de mener une politique conforme à l'esprit de la campagne présidentielle.
C'est ainsi que nous proposons aux militants du Parti Socialiste de se retrouver pour créer le sursaut indispensable à une victoire au printemps 2017 pour un nouveau quinquennat qui inscrive l'action de la gauche dans la durée.
Les premiers signataires valdoisiens
Article de La Gazette du Val-d'Oise

Motion B dans le Val-d'Oise : la dynamique est engagée !
Motion B dans le Val-d'Oise : la dynamique est engagée !
Motion B dans le Val-d'Oise : la dynamique est engagée !
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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 15:31
Présentation de la motion B à Ermont le 22 avril 2015
Chers amis, chers camarades,

Notre congrès de Poitiers ne sera pas un congrès ordinaire. Et il n’est pas écrit d’avance.
Les défaites électorales successives, l’éloignement de notre parti des catégories les plus modestes, sinon les plus fragiles de la société, le désaveu de français quant à nos politiques, doivent au contraire nous stimuler et réveiller notre parti.
La gauche doit se remettre en mouvement si elle veut reprendre son destin en main et gagner en 2017. Elle n'y parviendra pas en s'enfermant dans les vieux schémas du monde d'hier. Elle n'y réussira pas  plus en cherchant à rompre avec ses valeurs et son histoire. L'enjeu pour elle est de se réinventer.
 
C'est la démarche que nous proposons d'engager et qui constitue la seule issue possible : sortir de la crise, économique, sociale, politique, par le haut ! Notre pays a tous les atouts et tous les talents pour stopper le déclin.
À nous de bâtir l'alternative eco-socialiste qui nous permettra de redéfinir les conditions d'un progrès non plus seulement économique ou technologique mais humain !
À nous de proposer à un monde bouleversé par le changement la perspective d'un nouvel équilibre fondé sur la remobilisation des citoyens, la redéfinition du rôle et la modernisation de la puissance publique, la réactivation des valeurs d'équilibre, de solidarité et de coopération. 
 
Nous n’avons pas d’autre obsession que d’aider à trouver des solutions, dans la clarté. C’est bien sûr le sens de notre motion.
Nous vous invitons donc à la présentation de la motion B « À GAUCHE POUR GAGNER »

MERCREDI 22 AVRIL 2015
à partir de 20h
Salle de l'Arche à Ermont

150, rue de la Gare

5min à pieds de la gare Ermont-Eaubonne, parking sur place, Accessible PMR (plan ci dessous)

en présence de

Jean-Pierre Blazy, député et maire de Gonesse, Emmanuel Maurel, député européen et conseiller régional d'Île-de-France, et Gérard Sebaoun, député

Présentation de la motion B à Ermont le 22 avril 2015

Avec la participation de
Laura Bérot, secrétaire fédérale (Soisy), Jean-François Dupland (Herblay), Sébastien Lombard, secrétaire fédéral (Haut-Val-d'Oise), Léo Moreau, secrétaire fédéral (Pontoise), Xavier Morin, conseil fédéral (Argenteuil), Adélaïde Piazzi, secrétaire fédérale (Montmorency), Fabrice Rizzoli, conseil national (Deuil-la-barre), ... et bien d'autres...

Amitiés socialistes,

Frédéric FARAVEL
membre du Bureau fédéral et du Bureau National des Adhésions
Mandataire fédéral de la motion B

contacts :
@: agauchepourgagner95@gmail.com - Facebook - Twitter

Lire, signer et télécharger la contribution

Présentation de la motion B à Ermont le 22 avril 2015
Présentation de la motion B à Ermont le 22 avril 2015
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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 13:52
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